Rav j’ai une question concernant la prière.
J’ai vraiment du mal à prier avec 100% de kavana lorsque je prie bé-minyan, alors que tout seul chez moi, je ressens vraiment la prière et je reste beaucoup plus de temps dans la amida.
Puis je privilégié la prière tout seul ?
A la place de le faire en communauté ?
Autre question :
Je lis couramment l’hébreu mais je ne comprend pas ce que je dis, puis je faire ma prière en français ?
(amida compris)
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
On peut de façon sporadique prier chez soi, pas en minian, si on prie mieux qu’en minian.
Mais on ne peut pas le faire de façon habituelle.
En revanche, tu m’écris que tu prends plus de temps à prier la Amida lorsque tu es chez toi, saches qu’il n’y a aucun problème à agir de même à la synagogue.
L’essentiel est de commencer la Amida en même temps que tout le monde, ensuite, tu peux mettre une demi-heure, une heure, tu peux prendre le temps qu’il te faut, l’essentiel est de prier avec kavana.
En tsibour, sache que la prière est mieux reçue.
- Si on prie seul, les anges vérifient la qualité de la prière et celle de la personne qui prie,
- tandis que lorsqu’on est en minian, vu que la Chékhina est présente, la prière monte automatiquement vers Hachem.
Pour ce qui est de faire la prière en français, le mieux est de la faire en hébreu car les lettres sont saintes et ont un impact extrêmement grand, mais il faut absolument que tu comprennes ce que tu dises, au moins pour la première berakha de la Amida sans quoi, tu n’es pas rendu quitte.
À ce titre, je te recommande beaucoup le sidour des éditions Les Portes de la délivrance dans lequel, sous le mot en hébreu, se trouve la traduction en français.
Donc, en disant le mot en hébreu, simultanément, tu vois sa traduction en français.
Fais-le lentement, au bout de quelques semaines, tu comprendras tout ce que tu dis, au moins dans la Amida.
Pour le reste, il est moins important de comprendre ce que l’on dit mais mieux vaut le faire en hébreu même sans comprendre car comme j’ai dit, l’impact est très grand, exceptés les deux premiers paragraphes du Chéma Israël dont il est impératif de comprendre le sens.
À ce titre, regarde les cours que j’ai fait sur le sujet car la traduction littérale des mots « Chéma Israël, Hachem Elokénou, Hachem é’had » est insuffisante, il faut un peu plus que cela.
Or c’est important car c’est une mitsvat assé Déoraïta.
Que D.ieu t’aide et reçoive toutes tes prières avec amour, amen.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Mais on ne peut pas le faire de façon habituelle.
L’essentiel est de commencer la Amida en même temps que tout le monde, ensuite, tu peux mettre une demi-heure, une heure, tu peux prendre le temps qu’il te faut, l’essentiel est de prier avec kavana.
En tsibour, sache que la prière est mieux reçue.
Donc, en disant le mot en hébreu, simultanément, tu vois sa traduction en français.
Fais-le lentement, au bout de quelques semaines, tu comprendras tout ce que tu dis, au moins dans la Amida.
Pour le reste, il est moins important de comprendre ce que l’on dit mais mieux vaut le faire en hébreu même sans comprendre car comme j’ai dit, l’impact est très grand, exceptés les deux premiers paragraphes du Chéma Israël dont il est impératif de comprendre le sens.
Or c’est important car c’est une mitsvat assé Déoraïta.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79152
Date de création : 2017-12-03 16:52:29