Chalom Rav !
Je voudrais vous poser 4 questions.
- J’ai mis dans mon téléphone portable des musiques juives dont j’ignore comment elles ont été téléchargées, puisque je les ai eu indirectement, je ne sais donc pas si la personne qui les a téléchargé l’a fait de façon permise d’après la Halakha, ou non.
D’un autre coté, je me dis qu’il faut juger chaque homme « Lékaf Zekhout » (favorablement), et qu’il faut peut-être se dire qu’il les a téléchargé de façon permise.
Que dois-je faire ?
Puis-je garder ces musiques, ou dois-je toutes les effacer ? - D’après la Halakha, on n’a pas le droit de jeter dans une poubelle des Divrei Torah écrits et on doit les mettre dans une Guéniza.
La question est :
Si, lors d’un examen en ‘Hol (c’est-à-dire des examens de philosophie, d’histoire-géographie ou d’hébreu par exemple), j’ai écrit des choses sur ma (ou mes) feuille(s) d’examen ou sur un brouillon, ai-je le droit de jeter cette examen à la poubelle sachant que les choses que j’ai écrit qui sont en rapport avec la Torah ? - Est-il vrai que si je prends un repas et que j’étudie la Torah pendant ce repas, je peux réciter la Bérakha A’haronah (ou les Bérakhot A’haronot) ou le Birkat Hamazone même si je me suis arrêté de manger pendant plus de 72 minutes ?
- Est-il permis de sortir avec, par exemple, un livre de Torah ou avec les Téfilines mis sur soi dans la rue, sans craindre les problèmes de saleté ou de mauvaises odeurs que l’on peut rencontrer ?
Merci beaucoup pour vos éclaircissements !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il faut que tu te renseignes chez cette personne car là où on peut se renseigner, on a l’obligation de le faire.
- Si tu as écrit des paroles de Torah pour un examen, il ne faut pas la jeter mais la mettre à la gueniza.
- Il n’y a pas de rapport entre l’étude de Torah, le temps que l’on peut attendre entre la consommation d’un aliment, et la berakha a’harona.
Pour plus de détails, consulte ces liens.
- Aujourd’hui la rue est relativement propre.
À l’époque les gens faisaient leurs besoins dans la rue mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Les crottes de chien n’empêchent pas de dire des paroles de Torah à proximité, donc aucun problème à sortir avec un livre de Torah ou des tefillins dans la rue.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Pour plus de détails, consulte ces liens.
À l’époque les gens faisaient leurs besoins dans la rue mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Les crottes de chien n’empêchent pas de dire des paroles de Torah à proximité, donc aucun problème à sortir avec un livre de Torah ou des tefillins dans la rue.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76778
Date de création : 2017-07-04 18:57:28