Shalom Rav
merci pour toutes vos réponses !
En ce qui concerne l’interdit de prononcer ou penser des paroles de Torah face à quelque chose en putréfaction, c’est ok.
J’ai compris que par exemple, même si les excréments de chiens ou d’oiseaux sont des choses en putréfactions, comme leur odeur n’est pas considérée comme une « mauvaise odeur », il est permis de prononcer ou penser des divré Torah.
Qu’en est-il des fruits ou légumes ?
Si on voit de la moisissures sur une pomme ou une courge, mais que ça ne sent pas « mauvais » quand on la renifle, est-ce autorisé du coup ?
Vu que l’odeur est tout de même moins mauvaise qu’un excrément de chien, qui est « autorisé » dans les « mauvaises odeurs »…
Qu’est ce qui permet de dire qu’une mauvaise odeur est permise ou interdite ?
Les ‘Hakhamim ont-ils fait une liste des putréfactions d’origine végétale dont la mauvaise odeur est « permise » ?
Et, si je me souviens bien, à partir du moment où il n’y a pas d’odeur, la chose en putréfaction est « permise », est-ce juste ?
(par ex : un excrément sec)
Désolé pour toutes les questions…
Merci beaucoup à vous !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Tu n’as pas à être désolé pour tes questions, elles sont tout-à-fait pertinentes.
En principe, chaque chose qui dégage une mauvaise odeur du fait qu’elle soit en état de putréfaction est interdite.
Les excréments de chien sont une exception.
Tous les autres excréments, donc, d’êtres humains ou d’animaux, sont interdits tant qu’ils ne sont pas secs au point où si on les roule, ils se désagrègent.
Si lorsqu’on les roule, ils se cassent en deux ou trois morceaux, cela ne suffit pas, il faut vraiment qu’ils se désagrègent ; seulement à ce moment, ils quittent leur statut d’excréments et on aura le droit de dire ou de penser des paroles de Torah en leur présence.
Il n’y a pas de liste de putréfactions végétales dont la mauvaise odeur est permise.
Chaque fois qu’une chose est en putréfaction et dégage une mauvaise odeur, on n’aura pas le droit de prononcer ou de penser des paroles de Torah en sa présence.
En revanche, si une telle chose commence à pourrir mais qu’aucune mauvaise odeur ne s’en dégage, elle n’est pas considérée comme une putréfaction et on aura le droit de prononcer et de penser des paroles de Torah face à elle.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tu n’as pas à être désolé pour tes questions, elles sont tout-à-fait pertinentes.
Si lorsqu’on les roule, ils se cassent en deux ou trois morceaux, cela ne suffit pas, il faut vraiment qu’ils se désagrègent ; seulement à ce moment, ils quittent leur statut d’excréments et on aura le droit de dire ou de penser des paroles de Torah en leur présence.
Chaque fois qu’une chose est en putréfaction et dégage une mauvaise odeur, on n’aura pas le droit de prononcer ou de penser des paroles de Torah en sa présence.
En revanche, si une telle chose commence à pourrir mais qu’aucune mauvaise odeur ne s’en dégage, elle n’est pas considérée comme une putréfaction et on aura le droit de prononcer et de penser des paroles de Torah face à elle.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79269
Date de création : 2017-12-10 16:32:05