Shalom Rav,
Dans une de vos réponses, vous indiquez que le békhor n’a pas le statut de békhor si il est né par césarienne.
Vous indiquez que cela concerne la double part d’héritage ainsi que les autres obligations du békhor.
Je suppose que vous faites allusion (entre autres) au jeûne des premiers nés.
Pourriez vous nous indiquer une référence pour ces 2 points?
Merci pour le temps que vous nous consacrez.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Joël,
- Un premier-né n’a ce statut en ce qui concerne le pidyon que s’il est « pétère vé’hem », c’est-à-dire qu’il a ouvert la matrice de sa mère (Choul’han aroukh Yoré Déa chapitre 305 alinéa 17).
- Dans cette mesure, s’il est né par césarienne, il est dispensé de la mitsva du rachat du premier-né, ainsi que l’enfant qui naîtra après lui-même si ce dernier naît de façon normale, car en fin de compte, ce dernier n’est pas un aîné non plus.
- Tout cela est marqué dans le Choul’han aroukh Yoré Déa chapitre 305 alinéa 24.
- Dans cette mesure, s’il est né par césarienne, il est dispensé de la mitsva du rachat du premier-né, ainsi que l’enfant qui naîtra après lui-même si ce dernier naît de façon normale, car en fin de compte, ce dernier n’est pas un aîné non plus.
- Le Choul’han aroukh, tome ‘Hochène michpat chapitre 277 alinéa 7, stipule qu’un premier-né né par une césarienne ainsi que celui qui le suivra même s’il n’est pas né par une césarienne, les deux n’ont pas un statut ayant le droit à une partie double de l’héritage car le texte de la Torah ordonnant qu’ils reçoivent une partie double de l’héritage s’exprime en disant (Dévarim chapitre 21 verset 15) :
- « Véyaldou lo banim »
- (ses femmes lui enfanteront des enfants).
- Le verbe employé est celui de léda, c’est-à-dire naissance normale, et non par césarienne.
- « Véyaldou lo banim »
- A propos de Taanit békhorot,
- consulte Kaf ha’haïm chapitre 470 alinéa 3.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 12929
Date question sur Leava : 2011-04-21 21:04:05