Bonjour Rav,
Pourriez-vous me dire si dans le doute on doit faire quand mène la berakha après-manger, sachant qu’elle peut être la deuxième, ou doit on s’abstenir ?
Berakha lévatala ou pas ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Lorsqu’on a un doute si on a récité ou pas la berakha a’harona après une consommation, on ne la récite pas, sauf s’il s’agit du birkat hamazone et qu’on a été rassasié.
- Si on a été rassasié, le birkat hamazone que nous récitons est une berakha Déoraïta, et on a un principe :
safek Déoraïta lé’houmra
lorsqu’on a un doute à propos d’une loi de la Torah, on prend l’avis plus strict et on doit donc réciter le birkat hamazone dans le doute.
- Par contre, si on a mangé du pain mais qu’on n’est pas encore rassasié du repas et qu’on a fini de manger, alors dans ce cas, notre birkat hamazone n’est que dérabannan et en cas de doute, on ne le récite pas.
Attention :
Tout cela ne concerne que les hommes.
Au sujet des femmes, il y a un doute si leur birkat hamazone, même lorsqu’elles sont rassasiées, est Déoraïta ou dérabannan. Donc lorsqu’elle a un doute, elle ne le récitera pas dans tous les cas, mais il est bien qu’elle l’écoute de quelqu’un d’autre qui pensera l’acquitter.
- Pour tout le reste des berakhot (y compris le birkat hamazone pour les femmes comme je viens de l’expliquer, ou si quelqu’un a mangé du pain sans être rassasié), dans tous ces cas, on ne récite pas la berakha a’harona en cas de doute.
Mais il y a plusieurs solutions :
- Il est bien qu’il soit acquitté par quelqu’un d’autre qui la récite pour lui,
bien entendu lorsque ce quelqu’un d’autre doit aussi la réciter.
- Sinon, il est bien qu’il la dise en pensée :
Il prononce d’abord le mot Baroukh,
puis il pense les mots Ata Ado-naï Élohénou Mélèkh Haolam,
et ensuite il prononce la fin de la berakha.
Par exemple, pour la berakha hazan ète hakol, il dira Baroukh, puis il pensera Ata Ado-naï, et il dira hazan ète hakol.
- Enfin, la meilleure de toutes les solutions est qu’il mange à nouveau une quantité de kazaït de la nourriture qu’il a consommée, ou d’un autre aliment dont la berakha a’harona est identique, et qu’il récite celle-ci en pensant acquitter également sa première consommation à propos de laquelle il a un doute.
Si une chose n’est pas claire, n’hésitez pas à me réécrire.
Béézrat Hachem, que vous récitiez de belles berakhot, amen.
Pessa’h Cacher vésaméa’h
Au revoir
Rav Ron Chaya
Tout cela ne concerne que les hommes.
bien entendu lorsque ce quelqu’un d’autre doit aussi la réciter.
Il prononce d’abord le mot Baroukh,
puis il pense les mots Ata Ado-naï Élohénou Mélèkh Haolam,
et ensuite il prononce la fin de la berakha.
Par exemple, pour la berakha hazan ète hakol, il dira Baroukh, puis il pensera Ata Ado-naï, et il dira hazan ète hakol.
Béézrat Hachem, que vous récitiez de belles berakhot, amen.
Pessa’h Cacher vésaméa’h
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81325
Date de création : 2018-03-29 12:59:19