Pourquoi une femme mariée doit-elle se couvrir la tête ? Quelle est l’origine dans la Torah ?

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom Odaya,

• Comme toute mitsva de la Torah, il y a plusieurs raisons qui en sont à l‘origine, quelques unes d’ordre moral et compréhensible, d’autres d’ordre métaphysique relevant de la mystique juive.
• Il est écrit dans la Torah qu’une femme sota (une femme à qui le mari a interdit de s’isoler avec un homme car il la soupçonne de le tromper avec cet homme, et qui s’est malgré tout isolé avec cet homme) était amenée au temple où elle devait faire toute une procédure au terme de laquelle, si elle avait effectivement trompé son mari, elle décédait, et sinon elle était bénie de nombreuses bénédictions.
• Il est écrit dans la Torah qu’une des étapes de la procédure était qu’un Cohen (un prêtre) devait dévoiler sa chevelure.
  De là nous avons une preuve que les femmes mariées juives ont la chevelure couverte.

La kabala (la mystique juive) mentionnera des raisons à cette loi, mais cela ne nous concerne pas.
Je te citerai simplement une raison que notre entendement peu tout à fait appréhender :

• Il est clair qu’un des atouts de séduction premiers de la femme, c’est sa chevelure, preuve en est qu’il est très rare qu’une femme qui a les cheveux un peu long soit capable de tourner la tête sans les faire « voltiger », et qu’elle est presque incapable de parler à un homme sans faire ne serait-ce qu’un petit mouvement de la tête qui fera bouger ses cheveux.

Observe cela, tu verras, c’est absolument remarquable, cet acte est typiquement féminin.

• Il est clair que c’est un acte de séduction ; cela l’est peut être de façon inconsciente, mais cela attire l’homme, du moins son regard.
• Dans la mesure où une femme mariée ne doit plus attirer le regard d’autres hommes, elle se couvrira les cheveux pour garder toute ses atouts de séduction pour son mari et ainsi créer un couple très puissant et lumineux d’amour.
  Car toutes les pulsions de séduction des membres de ce couple seront réservées l’un pour l’autre, sans qu’il n’y ait d’ « interférences » provoquées par ou envers des inconnu(e)s.

Consultez ce lien.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence : 5526
Date question sur Leava : 2009-03-23 21:03:50