Bonjour,
j’ai une question concernant la nida…
Si on part du principe qu’une femme est nida une fois qu’elle a ses règles à cause du fait qu’il y a eu ovulation sans fécondation, donc que la vie ne s’est pas créée, donc qu’il y a eu mort et ainsi impureté…
Alors pourquoi la femme ne devient pas nida après une relation ac son mari sans que cela ne donne un enfant sachant que ces 2 situations sont indépendants de sa volonté ?
Et pourquoi lorsque un homme a des pertes séminales il ne doit pas appliquer à lui-même toute la procédure de nida ?
Merci, que D. vous bénisse
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Étant donné que la relation avec une femme nida est sanctionnée par le karèt, toutes les lois de pureté et d’impureté relatives à la femme nida sont restées actuelles durant toute l’histoire du peuple juif.
Néanmoins, beaucoup d’autres lois de pureté et d’impureté ne sont plus actuelles dans la mesure où il n’y a aucun intérêt à rester pur si ce n’est pour manger de la térouma, du maasser chéni, ou des kodechim (sacrifices), chose non actuelle due au fait que nous sommes tous impurs du fait d’avoir été en contact avec une personne qui est entrée en contact avec un mort ou qui était dans une pièce où se trouvait un mort, ou dans un cimetière, etc.
Toutefois, selon les lois de pureté et d’impureté à l’époque où elles étaient actuelles, lorsqu’un homme avait des pertes séminales, même lorsqu’il avait une relation avec sa femme, devenait impur et devait se tremper au mikvé.
La femme aussi, lorsqu’elle avait une relation tout-à-fait autorisée avec son mari devait ensuite se tremper au mikvé afin de se purifier.
Sans cela, ils étaient impurs et n’avaient pas le droit de manger de la térouma, du maasser chéni ou des kodechim.
(Vayikra ch. 15, vs 16, 17 & 18)
Mais étant donné qu’aujourd’hui, nous n’avons pas à consommer ces aliments car nous sommes tous impurs, ni les hommes, ni les femmes ne se trempent de façon obligatoire au mikvé après une relation ou après une perte séminale.
Néanmoins, il est extrêmement conseillé à un homme d’aller au mikvé après avoir eu une relation intime avec sa femme et à plus forte raison s’il a eu une perte séminale.
Il y a 2000 ans, cette loi rabbinique était obligatoire (par souci d’accéder à un peu plus de pureté), mais les rabbins l’ont abolie car la majorité du peuple n’avait pas le courage de se tremper dans les grottes froides en plein hiver chaque fois qu’ils avaient une relation avec leur femme.
Aussi, comme je l’ai dit, sachant qu’il n’y avait plus aucune importance à consommer la terouma, le maasser chéni et les kodechim en pureté, et que le but de cette loi n’était que pour accéder à un surplus de pureté ; ils restaient donc impurs.
Néanmoins, il est extrêmement conseillé à une personne impure de se tremper au mikvé car indépendamment de l’ordonnance de manger ces aliments saints, le fait qu’elle soit pure apporte sur elle un grand flux de sainteté.
C’est pourquoi aujourd’hui où les mikvés sont chauffés, il est fortement recommandé à un homme d’aller au mikvé après une relation avec sa femme, et à plus forte raison après une perte séminale.
Certains hommes se rendent chaque jour au mikvé, simplement pour se purifier.
Aucun de ces cas de figure n’est obligatoire, ce n’est qu’une mesure de piété conseillée.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
La femme aussi, lorsqu’elle avait une relation tout-à-fait autorisée avec son mari devait ensuite se tremper au mikvé afin de se purifier.
Sans cela, ils étaient impurs et n’avaient pas le droit de manger de la térouma, du maasser chéni ou des kodechim.
(Vayikra ch. 15, vs 16, 17 & 18)
Néanmoins, il est extrêmement conseillé à un homme d’aller au mikvé après avoir eu une relation intime avec sa femme et à plus forte raison s’il a eu une perte séminale.
Aussi, comme je l’ai dit, sachant qu’il n’y avait plus aucune importance à consommer la terouma, le maasser chéni et les kodechim en pureté, et que le but de cette loi n’était que pour accéder à un surplus de pureté ; ils restaient donc impurs.
C’est pourquoi aujourd’hui où les mikvés sont chauffés, il est fortement recommandé à un homme d’aller au mikvé après une relation avec sa femme, et à plus forte raison après une perte séminale.
Aucun de ces cas de figure n’est obligatoire, ce n’est qu’une mesure de piété conseillée.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75936
Date de création : 2017-05-08 17:23:29