Pourquoi Rambam a dit que les bnéi Israël n’ont pas cru en Moché pour les miracles qu’il a fait alors que cela est marqué dans la Chira ?

 

Bonjour Rav,

  1. J’aurais une question a vous poser sur le cours « la preuve« .
    Ce n’est pas vous que je vais contredire mais Rambam que vous citez.

    • En effet vous le citai pour dire que le peuple d’Israël ne crue pas a Moshé a cause des miracles qu’il a fait mais seulement après avoir vue et entendu D… nous parler.
    • Il est pourtant marqué avant la Shira lorsque nous passions la mer rouge « vayar Israël ete ayad aguédola asher assa Hashem bémits’haym vyirhou a’am et Hachem VAYAMINOU BASHEM OUBEMOSHAI AVDO ».Cela veut bien dire que nous avons cru en D… et en Moshé son serviteur grâce aux miracles que D… a fait en Égypte et cela bien avant la révélation au mont Sinaï.
  2. Vous dite a plusieurs reprises que nous avons vus D… or il est marqué plusieurs fois dans Devarim chap 4 verset 12 :
      • « Le Seigneur vous parla du milieu du feu, vous entendiez le son des paroles,
        mais ne voyez aucune apparence, rien qu’une voix ».
    • Verset 15
      • « Prenez bien gardes a vos âmes, car vous n’avez vue aucune apparence le jour ou le seigneur vous parla au ‘Horev, du milieu du feu ».
    • Tout cela pour nous prévenir de ne pas fauté en faisant une idole a l’image de ce que nos fantasmes aurais pu voire ce jour la, c’est une mise en garde.
      • Donc nous n’avons rien vue au Sinaï seulement entendu une voix.
        Corrigez-moi si je me suis trompé quelque part.
  3. Ceci n’est pas une réflexion mais une explication sur l’existence de D… que j’ai trouvé intéressante et je voulais vous en faire part.
  1. D-IEU « un être que rien de plus grand ne puisse être pensé »
    Comme disait Saint-Anselm. « 
  2. Un être absolument parfait »
    Pour Descartes
  3. « Un Être Infini »
    Selon Spinoza et Leibniz
    Or si D… est parfait, il est nécessaire qu’Il existe,
    car Un Être parfait qui n’existerait pas serait contradictoire.

Il faut donc admettre que D… existe PAR DÉFINITION.
Qu’en pensez-vous ?

Voila j’ai fini.
Mes questions sont toujours très longues mais j’aime le travaille bien fait (sauf pour l’orthographe mais bon…).
Encore une fois chana tova et de bonne fêtes de Tichri.

Au revoir

PS : Merci pour la réponse que vous m’avez envoyez ; j’attends impatiemment les suivantes.

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom Raphaël,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Je pense que Maïmonide a dû aussi, au moins une fois dans sa vie, lire le verset du passage de la mer rouge dans la Chira (il devait le lire au moins une fois par jour car elle est dans la prière de Cha’harit) et néanmoins il a écrit ce qu’il a écrit.
    • La réponse est la suivante :
      • Bien que ‘Am Israël ait vu l’amour de D. par les miracles qu’Il a réalisés lors du passage de la mer rouge, néanmoins ils n’ont vu que le miracle.
      • Dans cette mesure, il n’y avait pas en cela une preuve absolument totale de la véracité du D. d’Israël car comme le dit Maïmonide, il se peut qu’un miracle soit fait par sorcellerie.
  2. La Torah vante la louange d’Israël qui, bien que subsistât un petit doute sur l’authenticité de ce miracle, néanmoins les bné Israël ont cru en D.
    • Donc la Torah loue cette qualité de foi qu’a eue le peuple d’Israël.
      • Mais, cela ne signifie pas pour autant qu’il y eût ici une preuve absolument irréfutable.
    • Où a eu lieu la preuve irréfutable ?
      • Au mont Sinaï, où bné Israël ont vu D.
        • Il est clair qu’il ne s’agit pas d’une vue avec les yeux de chair que nous avons mais d’une vue prophétique.
    • Le texte dit bien « vayireou haam ete hakolot – le peuple a vu les voix ».
      • Comment peut-on voir une voix ?
        • Nous comprenons donc qu’il s’agit d’un autre type de vue.
    • Néanmoins nous voyons bien que la Torah utilise le terme « vayireou », c’est-à-dire « ils ont vu ».
      • La Torah bien sûr nous avertira de bien nous rappeler que nous n’avons pas vu une idole ou autre chose, il s’agissait bien d’une vue prophétique, on n’a pas vu de corps, ni d’image.
  3. À propos des définitions des différents penseurs :
  1. A propos de celle d’Anselme,
    • Je ne suis pas d’accord, dans la mesure où on ne peut pas penser D., il est au-delà de notre pensée.
  2. À propos de Descartes, Spinoza et Leibniz,
    • D. est un être absolument parfait et infini, il s’agit de qualificatif, mais pas de sa définition.
  3. À propos de la nécessité de son existence,
    • Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 6888
Date question sur Leava : 2009-09-22 20:09:54