Bonjour,
J’aimerais poser une question de fond sur les bases du judaïsme,
Pourquoi n’est-il pas mieux de profiter au maximum des plaisirs physiques et intellectuelles a travers la société plutôt que de vivre dans la contrainte ou de se persuader que l’on ne vit pas dans cette contrainte ?
Notre société est faîtes pour améliorer notre mode de vie elle parait le meilleur moyen de profiter sans s’encombrer de religion ?
Même si la religion peut être aussi un phénomène de société elle semble superflue.
Merci d’avance !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ezeckiel,
Il me faudrait écrire un livre entier pour répondre à tes questions qui touchent aux bases du judaïsme.
Je vais te répondre brièvement, mais je te demande de regarder les cours que j’ai consacrés à ces sujets (rubrique pensée juive) pour avoir un complément nécessaire.
Le but de D. dans la création de ce monde est de nous octroyer le plus grand bien qui puisse y avoir.
Ce bien est le fait d’ « être ».
Lorsque quelqu’un est programmé de A à Z, il n’ « est » pas, ou très peu.
Le libre arbitre nous permet d’être des êtres, indépendamment d’une pré-programmation.
- Pour qu’il y ait libre arbitre, il faut qu’il y ait choix.
- Pour qu’il y ait choix, il a fallu que D. crée la vérité, le mensonge, le bien et le mal.
- Donc pour nous permettre d’accéder à l’ « être », il y a dans ce monde beaucoup de mensonge, d’où la nécessité de choisir.
En nous même, nous avons une partie animale qui ne recherche que les plaisirs physiques et la fuite de toute souffrance.
Nous avons aussi une partie divine, qui s’exprime par exemple à travers la soif de sens, la sensibilité à la vérité authentique et à la justice, ou encore le don altruiste pur.
Choses inexistantes dans le monde animal.
Si quelqu’un investit toute son énergie dans les plaisirs physiques, il investit dans des choses vouées à disparaître, il n’est pas, ou du moins très peu par rapport à son potentiel d’être.
Par contre, en investissant dans les hautes parties de son être, il crée alors en lui-même une réalité éternelle de vie. Il « est ».
Choisir le mensonge n’est pas un choix, cela revient à une démission du choix.
On ne « choisit » pas de suivre une pulsion, on la suit naturellement.
Tout choix implique un effort contre sa partie animale et contre les appels des pulsions mensongères de ce monde.
Si la religion était une invention, tu aurais tout à fait raison, pourquoi s’enquiquiner ?
Mais nous pouvons aujourd’hui aisément prouver que la Torah est d’origine divine.
A ce titre, un cours est paru sur le site, intitulé « La preuve irréfutable ».
Voila en très bref, mais je te demande instamment de voir les cours sur le site, car ce que je t’ai dit n’est qu’une amorce, et c’est certainement incomplet.
Quelques titres de cours conseillés :
- Pourquoi le mal dans ce monde ?
- Pourquoi le monde, pourquoi la vie ?
- Récompenses et punitions, dans quel but ?
- Quel intérêt pour D. de créer la monde ?
- Dans les profondeurs
- Profiter de la vie !
- Un mal de cheval dans le bonheur
- Jacob et Adolf (1 et 2)
- La Preuve
- Etc.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ce bien est le fait d’ « être ».
Lorsque quelqu’un est programmé de A à Z, il n’ « est » pas, ou très peu.
Nous avons aussi une partie divine, qui s’exprime par exemple à travers la soif de sens, la sensibilité à la vérité authentique et à la justice, ou encore le don altruiste pur.
Par contre, en investissant dans les hautes parties de son être, il crée alors en lui-même une réalité éternelle de vie. Il « est ».
On ne « choisit » pas de suivre une pulsion, on la suit naturellement.
Si la religion était une invention, tu aurais tout à fait raison, pourquoi s’enquiquiner ?
Mais nous pouvons aujourd’hui aisément prouver que la Torah est d’origine divine.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 2998
Date de création : 2008-05-31 22:05:58
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