Chalom Rav,
Dans le Choul’han Aroukh concernant les « interdictions de mélanger des espèces » il est écrit « celui qui mélange des espèces pour en former de nouvelles, hétérogènes, porte atteinte à la création » (tiré du seffer haninouh).
- Les pommes provenant de croisement tels « granny smith » « pink lady » etc. ne seraient donc pas cachère ?
Or nous les consommons…
Donc c’est une avéra de les consommer? - Concernant les croisement d’animaux, ils sont également interdits ?
Même si c’est dans le but de connaitre la science (et donc pour faire évoluer le domaine médical pour la production de médicaments ) ?
Même si cela à pour but de sauver des vies ?
Dans ces cas-là, ne serait-ce pas une mitsva ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Steeve,
- Bien qu’il soit interdit de mélanger des espèces animales ou végétales, le produit de ces mélanges est néanmoins permis.
Dans cette mesure, on a le droit de consommer des fruits issus de ces mélanges tels que les oranges et utiliser des animaux de ce type tels que les mules.
- S’il y a une relation directe entre sauver une vie et ce type d’interdiction, il est évident qu’on pourra alors repousser l’interdiction pour sauver une vie.
Néanmoins, ce cas m’a l’air extrêmement improbable.
En effet, il est très peu probable que la survie d’une personne dépende directement d’un mélange animal ou végétal.
En général, le rapport entre les deux est assez éloigné :
On fait de la recherche, on espère trouver une molécule qui pourra peut être servir à un médicament qui pourra peut être sauver des vies.
Les goyim ont tout à fait le droit de faire ce type de croisement, cet interdit ne concerne que les juifs.
Ceci dit, je ne comprends pas très bien dans quel cadre on aurait besoin de faire des croisements entre espèces animales et végétales pour la production de médicaments.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Dans cette mesure, on a le droit de consommer des fruits issus de ces mélanges tels que les oranges et utiliser des animaux de ce type tels que les mules.
Néanmoins, ce cas m’a l’air extrêmement improbable.
En effet, il est très peu probable que la survie d’une personne dépende directement d’un mélange animal ou végétal.
En général, le rapport entre les deux est assez éloigné :
On fait de la recherche, on espère trouver une molécule qui pourra peut être servir à un médicament qui pourra peut être sauver des vies.
Les goyim ont tout à fait le droit de faire ce type de croisement, cet interdit ne concerne que les juifs.
Ceci dit, je ne comprends pas très bien dans quel cadre on aurait besoin de faire des croisements entre espèces animales et végétales pour la production de médicaments.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 11613
Date de création : 2011-01-08 20:01:45
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