Chalom Rav,
Je me pose souvent la question :
Pourquoi les juifs doutent ils ?
- Nous avons eu les 10 plaies Egypte pour nous libérer du joug égyptien,
- La révélation au Mont Sinaï
et malgré tout nous avons fait Le Veau d’Or,
toutes ces averot depuis des millénaires.
N’était ce pas plus « facile » quelque par pour Moché Rabenou ou Avraham qui avaient accès direct à Hachem qu’à nous qui sommes en permanence retombant dans nos péchés et allant même jusqu’a douter de lui parfois alors qu’Il a exerce son infinie bonté vis a vis de nous juste avant ?
En d’autres termes comment rester dans le droit chemin sans tomber dans l’exercice mécanique de la prière et de la loi mais en le faisant en pleine conscience avec notre libre arbitre et une foi véritable.
Je vois tellement de pratiquants connaissant sur le bout des doigts tous les rites et rituels ce qui n’est pas mon cas et au comportement quotidien totalement contraire aux préceptes du judaïsme que c’est très déprimant.
Je me demande souvent si des gestes de bienveillance quotidiens, donner à la tsédaka, essayer améliorer son comportement, combattre son yetser hara n’est pas mieux que quelqu’un qui pratique sans cesse mais ne met jamais en pratique ce pourquoi il prie.
Le doute est là aussi même la veille de Kippour…
Toda Raba Rav et Chana Tova
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Haïm,
Mon cher ami, tu es nouveau dans l’arène, c’est pourquoi que tu as des forces nouvelles et un œil critique sur les gens qui sont dans l’arène depuis des dizaines d’années.
Mais, hélas, je dois te dire que le yétser hara est très fort, surtout celui de l’habitude.
Et il arrive tout simplement à casser le sentiment d’amour et de recherche de vérité passionné qu’ont ceux qui sont nouveaux dans la Torah.
Il est vrai que beaucoup de baalé téchouva restent ainsi toute leur vie, mais ceux qui sont nés dans la Torah ont beaucoup plus de difficultés à vivre cela.
De même pour les enfants de baalé téchouva :
Leurs parents sont d’habitude tout feu tout flamme ; mais les enfants qui sont nés dans la Torah sont beaucoup moins passionnés par elle.
Et cela peut créer des déséquilibres.
Donc il faut que tu saches qu’il y a un grand grand yétser hara de l’habitude, et tu ne le connais pas.
C’est pourquoi tu ne peux pas juger ceux qui y sont confrontés depuis si longtemps.
En ce qui concerne le veau d’or, il en va de même.
Après le grand dévoilement de D. au mont Sinaï, il a fallu rétablir l’équilibre nécessaire dans le monde entre le bien et le mal afin de conserver le libre arbitre ; c’est pourquoi Hachem a beaucoup renforcé le yétser hara et c’est ainsi, hélas, que les bné Israël ont été poussés à faire le veau d’or.
C’était donc un yétser hara beaucoup beaucoup plus puissant que ce que nous connaissons.
Guemar ‘Hatima Tova
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Mais, hélas, je dois te dire que le yétser hara est très fort, surtout celui de l’habitude.
Et il arrive tout simplement à casser le sentiment d’amour et de recherche de vérité passionné qu’ont ceux qui sont nouveaux dans la Torah.
Leurs parents sont d’habitude tout feu tout flamme ; mais les enfants qui sont nés dans la Torah sont beaucoup moins passionnés par elle.
Et cela peut créer des déséquilibres.
C’est pourquoi tu ne peux pas juger ceux qui y sont confrontés depuis si longtemps.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 83736
Date de création : 2018-09-18 08:44:31