Chalom ouvrakha kvod Harav,
Pourquoi le ‘Am Israël est constamment en train de « payer » pour des fautes ?
- Adam Harichon,
- Le veau d’or,
- etc
- etc
On dirait que ces fautes sont infinies
Autant il est compréhensible de dire qu’on a une mission sur Terre, autant il est difficile de se dire qu’au sortir du ventre de sa mère, tu es venu réparer…
Merci de me répondre.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Israël,
J’ai deux réponses à te donner :
- Nous sommes tous des réincarnations,
– et des âmes de ceux qui ont commis la faute du veau d’or,
– et de l’âme du premier homme.
Autrement dit, nous provenons des parties de l’âme du premier homme ou de celles des juifs qui ont commis la faute du veau d’or.
Dès lors, cette réparation est inhérente à nous-mêmes, et par conséquent, nous ne sommes pas venus réparer ce qui est étranger à nous mais bien nous-mêmes, donc nos propres erreurs du passé (quand je dis nous-mêmes, cela inclut aussi le premier homme).
- Tu dois comprendre que la souffrance fait partie du monde fini et qu’aucune souffrance n’est infinie, car il n’y a que D. et ce qui est lié à Lui qui est infini.
Et pour chaque souffrance endurée ici-bas, on reçoit un mérite infini.
Or, les mathématiques nous apprennent que le fini n’a aucune valeur vis-à-vis de l’infini.
Donc il s’agit là d’un grand ‘hessed d’Hachem.
Le Rav Chakh disait qu’il faut beaucoup remercier Hachem pour toutes les souffrances qui nous touchent.
On n’a pas le droit d’en demander car on ne sait pas si on sera en mesure de les supporter, mais lorsqu’elles arrivent, alors il faut les accepter avec abnégation et comprendre que grâce à elles, on bénéficie d’un mérite immense et infini.
C’est pourquoi il est clair que souffrir en vaut la peine si Hachem en a décidé ainsi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
– et des âmes de ceux qui ont commis la faute du veau d’or,
– et de l’âme du premier homme.
Autrement dit, nous provenons des parties de l’âme du premier homme ou de celles des juifs qui ont commis la faute du veau d’or.
Dès lors, cette réparation est inhérente à nous-mêmes, et par conséquent, nous ne sommes pas venus réparer ce qui est étranger à nous mais bien nous-mêmes, donc nos propres erreurs du passé (quand je dis nous-mêmes, cela inclut aussi le premier homme).
Et pour chaque souffrance endurée ici-bas, on reçoit un mérite infini.
Or, les mathématiques nous apprennent que le fini n’a aucune valeur vis-à-vis de l’infini.
Donc il s’agit là d’un grand ‘hessed d’Hachem.
On n’a pas le droit d’en demander car on ne sait pas si on sera en mesure de les supporter, mais lorsqu’elles arrivent, alors il faut les accepter avec abnégation et comprendre que grâce à elles, on bénéficie d’un mérite immense et infini.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82728
Date de création : 2018-07-02 08:36:29