Pourquoi la Torah ne l’entend pas de cette oreille et reste sourde à leurs mitsvot ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom, 

Il fut un temps où les sourds de naissance étaient aussi muets, et étaient extrêmement diminués.
Et, dans cette mesure, ils étaient dispensés de nombreuses mitsvot.
Mais aujourd’hui où, Baroukh Hachem, les sourds ont appris à parler, ils sont égaux aux autres êtres humains à tout égard.

Il me semble qu’il y a juste deux mitsvot dépendantes du son où, bien qu’ils aient l’obligation de la pratiquer (s’ils peuvent le faire au moyen d’un appareil d’audition), ils ne pourront néanmoins pas en acquitter d’autres personnes :

• La lecture de la Méguila,
  et
• La sonnerie du Chofar. 

Bien qu’ils doivent écouter cela, ils ne pourront pas lire la Méguila ou sonner le Chofar pour rendre quitte toute l’assemblée.
S’il n’y a personne pour acquitter le public, il sera préférable que ce soit ce sourd qui les en acquitte plutôt qu’il n’y ait aucune mitsva qui soit faite ; néanmoins, on ne fera pas la bénédiction avant ces mitsvot. 

Tout cela ne concerne qu’un sourd qui n’entend absolument pas, mais s’il entend un tout petit peu lorsqu’on lui crie dans l’oreille et qu’il entend beaucoup mieux avec un appareil d’audition, il peut, même a priori rendre quitte le public du Chofar ou de la Méguila. 

Pour être rendu quitte, une personne de ce type devra se mettre près du lecteur de la Méguila ou du sonneur de Chofar, de façon à ce que même s’il n’avait pas son appareil d’audition, il puisse au moindre entendre un tout petit peu le son de la Méguila ou du Chofar. 

Au revoir,
Rav Ron Chaya 

Référence Leava : 75055
Date de création : 2017-03-08 10:11:10