Bonsoir rav,
J’ai plusieurs questions a vous poser s’il vous plaît:
- Je ne comprends pas pourquoi dans la amida, on fait une berakha pour maudire les rechayim, qui sont les enfants de D.. et qui n’ont pas la chance de Le connaitre simplement.
A t on le droit d’hair ceux qui n’obéissent pas à D. ? - Dans le birkat amazon, je ne comprends pas pourquoi à la fin, il est écrit: « Jeune j’ai été, j’ai vieilli mais je n’ai jamais vu un Juste abandonné ni sa descendance qui mendie son pain ».
Pourtant, beaucoup de grands Tsadikim n’ont pas de quoi manger même si pour eux ce n’est pas leur occupation première. - Depuis que nous sommes en exil, est ce que D… s’est éloigné de nous, c’est a dire qu’Il n’est presque plus présent sur Terre ou bien est ce qu’Il est toujours aussi présent mais c’est nous qui n’avons plus le mérite de Le sentir comme avant ?
Merci pour tout
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Eden,
Voici les réponses à vos questions :
- Il existe plusieurs sortes d’individus non-pratiquants, certains ont le statut de racha mais cela à condition qu’ils soient tout à fait au courant de la valeur de la Torah et de la gravité des péchés qu’ils transgressent, et que malgré cela ils continuent à les transgresser.
Par contre, quelqu’un qui n’a pas reçu d’éducation juive, et même si il en a reçu une mais de mauvaise qualité, et qui à cause de cela n’obéit pas aux commandements de D. n’est certainement pas considéré comme un racha ; dans ce cas, il a très souvent un statut de tinok ché-nichba, c’est-à-dire d’un bébé qui a été élevé par des non-juifs et qui ne sait même pas qu’il est juif, on ne peut donc rien lui reprocher car il est tout à fait innocent.
Il y aura bien sûr des nuances entre les deux extrêmes en fonction de son degré de connaissance de la Torah, de sa conscience et de la qualité de sa néchama c’est-à-dire de sa sensibilité à la vérité.
D. est Le seul à pouvoir prendre en compte tous ces paramètres et juger en conséquence.
Mais si nous voyons nous-mêmes quelqu’un qui a priori est conscient de la gravité des choses et de la qualité de la Torah et qui néanmoins transgresse la Torah, on a le droit de le haïr.
- Qui sont ces grands tsadikim dont vous parlez qui n’ont pas de quoi manger ?
Personnellement je n’en connais pas.
- D. est tout à fait présent sur Terre et dirige absolument tout, simplement Il se cache, c’est-à-dire qu’effectivement nous n’avons pas le mérite de ressentir Sa présence comme avant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par contre, quelqu’un qui n’a pas reçu d’éducation juive, et même si il en a reçu une mais de mauvaise qualité, et qui à cause de cela n’obéit pas aux commandements de D. n’est certainement pas considéré comme un racha ; dans ce cas, il a très souvent un statut de tinok ché-nichba, c’est-à-dire d’un bébé qui a été élevé par des non-juifs et qui ne sait même pas qu’il est juif, on ne peut donc rien lui reprocher car il est tout à fait innocent.
Il y aura bien sûr des nuances entre les deux extrêmes en fonction de son degré de connaissance de la Torah, de sa conscience et de la qualité de sa néchama c’est-à-dire de sa sensibilité à la vérité.
D. est Le seul à pouvoir prendre en compte tous ces paramètres et juger en conséquence.
Mais si nous voyons nous-mêmes quelqu’un qui a priori est conscient de la gravité des choses et de la qualité de la Torah et qui néanmoins transgresse la Torah, on a le droit de le haïr.
Personnellement je n’en connais pas.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 28526
Date de création : 2014-02-25 20:02:22
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