Bonjour Rav Chaya,
J’aimerai savoir pourquoi certaines personnes ont plus de chances que d’autres…
- Y a-t-il un rapport avec la Torah ?
- Le taux de pratique ?
- Ou simplement la chance en sachant que la plupart de chanceux ne sont pas les plus méritant.
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Lysa,
Il est certain que la réussite dans la vie est proportionnelle à notre rapport à la Torah.
Néanmoins, il y a énormément d’inconnues qui font que nous pouvons voir quelqu’un qui fait peu de Torah et qui a beaucoup de « chance » et un Tsadik qui n’a pas du tout l’air « chanceux ».
Je peux te citer quelques raisons pour cela, mais nous ne pourrons jamais savoir dans un cas « x » les raisons précises qui font qu’il soit chanceux ou pas.
- D’abord, il y a le motif de la réincarnation :
Nous sommes tous des réincarnés et quelqu’un qui était un Tsadik dans une réincarnation passée peut bénéficier de « chance » dans cette réincarnation, bien qu’il ne se comporte pas tout à fait bien par rapport à la Torah.
Idem pour le cas contraire :
Quelqu’un qui est un Tsadik maintenant paye, par manque de « chance », les pêchés qu’il a fait dans ses réincarnations passées dans lesquelles il était mécréant.
- Deuxième raison, il y a la grandeur de l’âme :
Une grande âme a un très grand potentiel et on exige d’elle beaucoup plus qu’une petite âme.
Par exemple, si quelqu’un est un grand Tsadik (disons que nous pourrions l’évaluer comme Tsadik d’une valeur de 100 points).
Et quelqu’un d’autre qui est beaucoup moins Tsadik, qui aura une valeur de 20 points par rapport à la Torah.
Il se peut que le grand Tsadik ait en fait un potentiel de 1000 et ne réalise que 10% de son potentiel, alors que celui qui fait 20 a un potentiel de 25 et fait beaucoup plus que le Tsadik.
D’où le mérite plus grand qu’aura celui qui ne fait que 20 points.
- Troisième raison :
La souffrance en soi est un grand catalyseur de mérite et parfois l’âme préfère souffrir dans ce monde pour accéder à un niveau beaucoup plus grand dans le monde de vérité.
La souffrance fait en sorte de donner une valeur plus de 100 fois plus grande aux mitsvot que nous faisons.
Comme il est écrit : »Une mitsva faite avec souffrance vaut plus de 100 fois plus qu’une mitsva faite sans souffrance ».
- Une quatrième raison qui est écrite noir sur blanc dans l’avant dernier verset dans la paracha Vaèt’hanan :
Chaque personne a des péchés et des mitsvot.
Le Tsadik, qui a part au monde futur, paye par de la souffrance les péchés qu’il a faits dans ce monde et il arrive tout propre pour profiter complètement du monde de vérité.
Par contre, le mécréant, qui a quelques mitsvot aussi, reçoit le mérite de ses mitsvot dans ce monde mais n’aura pas part au monde futur, en conséquence du nombre de péchés qu’il a faits.
Voila en très bref.
Encore une fois, il ne s’agit que d’axes généraux mais dans les cas particuliers, nous ne pouvons pas savoir quels sont les motifs d’une vie plus ou moins agréable.
Nous ne voyons qu’une petite image de la réalité, l’essentiel de celle-ci nous est inconnu.
Mais nous savons que D. est juste et bon.
Au Revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, il y a énormément d’inconnues qui font que nous pouvons voir quelqu’un qui fait peu de Torah et qui a beaucoup de « chance » et un Tsadik qui n’a pas du tout l’air « chanceux ».
Nous sommes tous des réincarnés et quelqu’un qui était un Tsadik dans une réincarnation passée peut bénéficier de « chance » dans cette réincarnation, bien qu’il ne se comporte pas tout à fait bien par rapport à la Torah.
Idem pour le cas contraire :
Quelqu’un qui est un Tsadik maintenant paye, par manque de « chance », les pêchés qu’il a fait dans ses réincarnations passées dans lesquelles il était mécréant.
Une grande âme a un très grand potentiel et on exige d’elle beaucoup plus qu’une petite âme.
Par exemple, si quelqu’un est un grand Tsadik (disons que nous pourrions l’évaluer comme Tsadik d’une valeur de 100 points).
Et quelqu’un d’autre qui est beaucoup moins Tsadik, qui aura une valeur de 20 points par rapport à la Torah.
Il se peut que le grand Tsadik ait en fait un potentiel de 1000 et ne réalise que 10% de son potentiel, alors que celui qui fait 20 a un potentiel de 25 et fait beaucoup plus que le Tsadik.
D’où le mérite plus grand qu’aura celui qui ne fait que 20 points.
La souffrance en soi est un grand catalyseur de mérite et parfois l’âme préfère souffrir dans ce monde pour accéder à un niveau beaucoup plus grand dans le monde de vérité.
La souffrance fait en sorte de donner une valeur plus de 100 fois plus grande aux mitsvot que nous faisons.
Comme il est écrit : »Une mitsva faite avec souffrance vaut plus de 100 fois plus qu’une mitsva faite sans souffrance ».
Chaque personne a des péchés et des mitsvot.
Le Tsadik, qui a part au monde futur, paye par de la souffrance les péchés qu’il a faits dans ce monde et il arrive tout propre pour profiter complètement du monde de vérité.
Par contre, le mécréant, qui a quelques mitsvot aussi, reçoit le mérite de ses mitsvot dans ce monde mais n’aura pas part au monde futur, en conséquence du nombre de péchés qu’il a faits.
Encore une fois, il ne s’agit que d’axes généraux mais dans les cas particuliers, nous ne pouvons pas savoir quels sont les motifs d’une vie plus ou moins agréable.
Nous ne voyons qu’une petite image de la réalité, l’essentiel de celle-ci nous est inconnu.
Mais nous savons que D. est juste et bon.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4295
Date de création : 2008-11-19 15:11:52