Kevod Harav,
- Dans nombreux de vos cours vous souligner l’importance des disputes dans les discutions en halakha (loi), que chaque personne a une source d’âme précise, et par cela, il doit y avoir différentes façon de servir D.ieu.
- Il y aussi l exemple du marteau qui tape la grosse pierre et que chaque petit morceau maintenant éparpillé a comme même la même origine que les autre.
- Et il y a le grand principe que vous citez : אלו ואלו דברי אלוקים חיים celui la et celui la sont parole du dieu vivant (en parlant du désaccord entre tel Rav et tel Rav )
Si tels sont ces principes, pourquoi à l’époque d’avant Beth Hillel et Beth Chamaï (c’est à dire avant le destruction du second Temple), il n y avait jamais de désaccord entre les Rabannim ,il y avait bien des sources d’âmes différentes ?
Pourquoi n y avait-il pas le vrai kiff incontestable de la Torah : la bagarre d argument différents ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Comme l’explique le Ram’hal dans Dérekh Ets ‘Haïm (petite composition du Ram’hal imprimée à la fin du livre Méssilat Yécharim), il existe 600 000 racines d’âme du peuple juif par rapport auxquelles il y a 600 000 explications à la Torah.
Comme je l’explique dans le cours Réincarnations : qui se relève à la résurrection ?, la première fois qu’une âme vient sur Terre, elle a 100% de son potentiel disponible mais d’habitude elle ne le réalise pas totalement, elle réalisera par exemple 30% de son potentiel et les 70% qui restent reviendront dans un deuxième corps qui lui-même réalisera que 20% du total, les 50% du total restant viendront dans un troisième corps… et ainsi de suite.
Aujourd’hui les âmes que nous possédons sont que des millièmes, ou peut être moins, du potentiel de notre racine d’âme.
C’est-à-dire que dans l’histoire juive, au début c’est un peu comme le gros-œuvre d’un bâtiment et à mesure que l’histoire avance, on se rapproche des finitions.
C’est un peu aussi comme une arborescence :
- D’abord on a le tronc,
- Les grosses branches
- Et on fini avec les petites feuilles.
Ainsi, au début, les ma’hlokot (différents avis dans la halakha) non pas lieu d’être car on est encore dans le gros œuvre, et à mesure que l’histoire avance on rentre dans le détail.
Et plus une chose se détaille, plus chaque nuance est mise en relief, chose qui n’était pas du tout apparente lorsqu’on était encore dans le gros-œuvre ou dans le tronc, c’est pour cela que plus le temps avance plus la halakha est détaillée et plus il y a de ma’hlokot, c’est aussi la raison pour laquelle, avant l’époque de la Michna, il n’y avait pas de ma’hloket.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 13117
Date de création : 2011-05-10 17:05:13