Bonjour Rav, Dans le milieu pratiquant que nous fréquentons, on prône une grande réserve entre mari et femme. Mon ressenti aujourd’hui est qu’on bloque les sentiments de l’homme ; surtout lorsqu’il y a des enfants, le seul partage physique dans le couple c’est le soir. Au bout d’un certain temps je pense que l’attente ne créee plus le désir au contraire. Pourquoi mettre tellement de barrières en public? Par exemple, de la même façon que je pourrai embrasser mon père sur le quai de la gare, pourquoi ne pas avoir la même spontanéïté vec son mari ; on va manger une glace, pouvoir passer le bras autour de la chaise… J’aimerai vraiment comprendre l’importance Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Tu peux facilement concevoir que l’amour qu’on éprouve pour ses enfants ou ses parents n’est pas le même que celui qu’on éprouve pour son mari. L’amour du mari est forcement lié, quelque part, à la dimension sexuelle, c’est pour cela que chaque manifestation de cet amour en public est un manque de pudeur. Ces choses sont très fines, mais pour une personne pudique, elles sont compréhensibles. La grandeur d’Israël réside dans sa pudeur. Par contre, des paroles dites de façon discrète dans la journée, sans que le public les entende, peuvent attiser énormément les sentiments, plus que l’acte même, qui n’en est que l’aboutissement.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 2523
Date de création : 2008-02-19 20:02:19