Plusieurs questions sur la lecture de la hachkava…

 

Réaction à J’aimerais savoir si on peut dire une hachkava tout seul quand on monte au cimetière sur la tombe de ses parents.

Bonjour,

Plusieurs questions sur la lecture de la hachkava…

  1. Tous les soirs j’allume des bougies pour les hiloulot des Tsadikim.
    Est-ce bien de lire la hachkava pour les Tsadikim ?
    Si oui puis-je le faire le soir au moment où j’allume les nérot ou vaut-il mieux attendre le lendemain matin ?
  2. Puis-je faire une seule hachkava en incluant les noms de tous les Tsadikim dont c’est la hilloula ou est-il préférable de recommencer pour chaque tsadik (par respect et honneur)?
    Si je fais une hachkava générale (pas forcement pour les Tsadikim, même pour des personnes de ma famille) quels sont exactement les mots à mettre au pluriel après avoir mentionné tous les noms ?
  3. J’allume une bougie à la mémoire de mon père chaque veille de Chabbat.
    Puis-je lire la hachkava à chaque fois pour mon père ou est-ce uniquement réservé pour le jour de sa hazkara ?
    En allumant cette bougie et à défaut de hachkava existe-t-il une prière ou une phrase particulière à dire (en hébreu) en dehors de « léilouye Nichmat (prénom de mon père) BEN (prénom de sa mère) » ?
  4. Puis-je lire la hachkava sur une tombe n’importe quand et pour n’importe quel défunt aux périodes où on peut se rendre au cimetière ?
    Et quelles sont les périodes où on ne doit pas se rendre au cimetière ?Par exemple si je me rends sur la tombe de mon grand père et qu’il me prend l’envie de lire également la hachkava sur les tombes voisines dont je ne sais absolument rien des personnes qui y reposent, puis-je le faire ou y a t-il un risque que le moment ne soit pas approprié (rapport à la date de décès, mois, année, etc…) ?
  5. Si je ne connais pas le nom du père ou de la mère du défunt est-ce que je peux uniquement citer son prénom + nom?

J’ai conscience que de répondre point par point à toutes mes questions risque d’être long aussi je vous remercie grandement et par avance pour le temps que vous consacrerez à rédiger votre réponse.

Kol Touv,

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Il ne faut pas dire une hachkava pour les Tsadikim le jour de leur hilloula ou un autre jour de l’année.
    On allume simplement une bougie en disant qu’on agit ainsi en l’honneur de tel Tsadik.

  2. Lorsqu’on fait une hachkava pour plusieurs personnes à la fois, on dira :
    • « Haméra’hèm al kol briyotav hou ya’houss véya’hmol vira’hèm al néfèch roua’h ounechama chel haniftarim (et non niftar) mine haolam (on mentionne ici tous les noms) roua’h Ado-naï téni’ham (et non téni’héhou) bégane édèn ».
      • Ce sont les seuls changements.
  3. Il ne faut pas faire la hachkava trop souvent, j’ai entendu d’un TalmidHakham qu’il est mauvais d’agir ainsi car cela peut causer du mal au défunt.
    Par conséquent, on ne récitera la hachkava que le jour même de l’anniversaire de décès ainsi qu’au moment de monter à la Torah le même jour ou le jour précédent et/ou le Chabbat précédent, mais pas plus.
  4. Idem lorsque tu te rends au cimetière et que tu vois les tombes des personnes, il ne faut leur faire une hachkava.
    • Par ailleurs, il n’est pas bien d’aller souvent au cimetière car beaucoup d’âmes impures s’y trouvent ; on ne s’y rendra que pour le jour anniversaire de décès d’un proche.
    • D’ordinaire, on ne va pas au cimetière durant ‘Hol Hamoèd ni pendant tout le mois de Nissan.
  5. Si on ne connait pas les prénoms des parents du défunt, on dira ben Sarah Iménou.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 81720
Date de création : 2018-04-29 13:31:39