Bonjour Rav,
- Peut-on répondre Amen à sa propre berakha ?
(exemple : birkate hamazone, Kriate chéma… ) - Doit-on répondre Amen à haute voix lorsqu’on clôture la 3ème berakha du birkate hamazone
(c’est à dire dans Boné Yérouchalayim)
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1) On ne répond pas Amen à sa propre berakha, sauf lorsqu’on dit une série de berakhot qui sont liées, où alors la dernière se termine par le mot Amen.
Ce sera par exemple le cas pour :
- Les birkot kéryiat Chéma de Arvit où on termine ainsi :
« Baroukh Ata Hachem, hamévarèkh ète amo Israël baChalom, Amen » ;
- Pour birkat hamazone où on dit lors de la troisième berakha :
« Baroukh Ata Hachem, boné Yérouchalaïm, Amen » ;
- Pour les deux berakhot Baroukh chéamar et yichtaba’h où cette dernière se termine par Amen ;
- Pour les deux berakhot du Hallel au début et à la fin où la dernière se termine par amen, etc.
Autrement dit, à chaque fois qu’il y a plus d’une berakha et qu’elles forment une série qui est liée, pour montrer que la série s’achève, on répond amen à notre propre berakha.
Sinon, on ne le fait jamais.
2) On doit répondre amen à voix basse lorsqu’on clôture la troisième berakha du birkat hamazone afin de montrer que les trois premières sont Déoraïta et que la quatrième est dérabannan.
Si on disait amen à voix haute, les gens croiraient que le birkat hamazone finit ici et ne réciteraient pas la quatrième berakha. D’un autre côté, ne pas répondre Amen est un problème puisque c’est là où s’achèvent les trois premières berakhot Déoraïta, donc on le dit à voix basse.
Au revoir et kol touv,
Rav Ron Chaya
Ce sera par exemple le cas pour :
« Baroukh Ata Hachem, hamévarèkh ète amo Israël baChalom, Amen » ;
« Baroukh Ata Hachem, boné Yérouchalaïm, Amen » ;
Sinon, on ne le fait jamais.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82589
Date de création : 2018-06-19 14:34:19