Chalom,
- Concernant le fait de réception des 3 niveaux d’âme ; à ce que je comprends, il n’y a que celui qui prie en minyan qui peut les recevoir entièrement…
Qu’en est-il ce de celui qui prie pas en minyan (et surtout les femmes qui ne prient pas en minyan pour la plupart) ? - Personnellement, je ne finis quasiment jamais la Amida à temps pour répondre à la kédoucha.
Comment puis-je recevoir ma partie néchama supplémentaire à Moussaf ?
Rav, pouvez-vous nous faire un dvar Torah sur la grandeur de la néchama yétéra et de ce qu’elle nous apporte ?
Merci, et Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
- Effectivement, un homme qui ne prie pas en minyane ne recevra pas (ou en tout cas ne recevra pas comme les autres) les 3 niveaux d’âme qu’on reçoit le Chabbat soir ou le Chabbat matin.
Les femmes, par contre, reçoivent cela automatiquement par le biais de leur mari.
Lorsque le mari va à la Synagogue, il reçoit ces parties d’âme, et il les transmet mystiquement à sa femme.
- Pour ceux qui n’arrivent pas à finir la Amida avant la Kédoucha, il y a deux solutions :
- Soit faire comme je fais :
Je vais dans un minyane super rapide (car je suis très lent dans la prière) ; et quand j’arrive à mé’hayé hamétim de ma Amida à voix basse, eux ont déjà fait toute leur Amida, et sont déjà dans la ‘hazara.
Donc j’arrive à l’endroit de la Kédoucha en même temps qu’eux, et dans ce cas-là, on peut sans problème dire toute la Kédoucha en même temps qu’eux.
On peut dire Kéter etc.…, comme si on était le Chalia’h tsibour ; ou répondre seulement les phrases qui commencent par « Kadosh, kadosh, kadosh« , « Ayé« , « Baroukh Kévod« , « Chéma Israël‘, « Yimlokh Hachem » ;
- Soit on demande ou au Chalia’h tsibour ou à quelqu’un près de nous, de penser à nous acquitter des phrases qui commencent par « Kadosh, kadosh, kadosh« , « Ayé« , « Baroukh kévod« , « Chéma Israël » et « Yimlokh Hachem » lorsqu’il les répond.
Mais attention :
Il faut qu’il pense nous rendre quitte, et que nous entendions distinctement ce qu’il dit.
À propos de la néchama yétéra :
C’est effectivement un grand grand cadeau.
Il est écrit dans le traité Bétsa qu’Hachem a dit à Moché :
« Va dire aux Béné Israël que Je leur ai donné un cadeau qui est dans Mes trésors.
Il s’appelle le Chabbat« .
C’est cette néchama yétéra, qui est une partie de la Chékhina, qui vient en nous ce grand grand jour.
Kol touv et à bientôt
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Les femmes, par contre, reçoivent cela automatiquement par le biais de leur mari.
Lorsque le mari va à la Synagogue, il reçoit ces parties d’âme, et il les transmet mystiquement à sa femme.
Je vais dans un minyane super rapide (car je suis très lent dans la prière) ; et quand j’arrive à mé’hayé hamétim de ma Amida à voix basse, eux ont déjà fait toute leur Amida, et sont déjà dans la ‘hazara.
Donc j’arrive à l’endroit de la Kédoucha en même temps qu’eux, et dans ce cas-là, on peut sans problème dire toute la Kédoucha en même temps qu’eux.
On peut dire Kéter etc.…, comme si on était le Chalia’h tsibour ; ou répondre seulement les phrases qui commencent par « Kadosh, kadosh, kadosh« , « Ayé« , « Baroukh Kévod« , « Chéma Israël‘, « Yimlokh Hachem » ;
Mais attention :
Il faut qu’il pense nous rendre quitte, et que nous entendions distinctement ce qu’il dit.
Il est écrit dans le traité Bétsa qu’Hachem a dit à Moché :
Il s’appelle le Chabbat« .
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79167
Date de création : 2017-12-04 15:09:30
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