Peut-on lire des Téhilim allongé ?

Chalom Rav,

  1. Est-il permis de lire les tehilim si on est allonge sur un lit ?
    Si on ne porte pas de chaussures mais des chaussettes ?
  2. Est-il permis de se coiffer avec une brosse ou un peigne pendant Chabbat ou Yom Tov ?
  3. Doit-on obligatoirement lire le chéma avec les taamim pour être quitte de la mitsva ?
  4. Si on n’a pas fini de dire la amida mais que l’officiant dit le kaddich, doit-on s’interrompre et écouter le kaddich ou on peut continuer à lire ?
  5. Si dans un cas exceptionnel on n’a pas prié le matin, peut on faire la tefilah de cha’hrit avec le talit et les tefillins après ‘hatsot hayom ?
  6. Doit-on rester immobile ou peut on marcher lorsque l on dit les ketoret ?
    Une bénédiction ?
    Un Téhilim ?
  7. Peut-on prendre un somnifère pendant Chabbat ou Yom Tov ?
    Et un anti-douleur ?

Merci par avance pour vos réponses et le temps que vous m’avez accordé…

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Chlomo,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Il est permis de lire les Téhilim si on est allongé sur un lit, même si on ne porte pas de chaussures, et même sans chaussettes.
  2. S’il n’est pas certain qu’en se brossant ou en se coiffant, des cheveux vont être arrachés, c’est permis, si c’est certain, c’est interdit.
  3. A priori il faut lire le kriat chéma avec les ta’amim,
    mais si on l’a lu sans les té’amim, on est rendu quitte de la mitsva.
  4. Le Choul’han Aroukh écrit qu’il faut s’arrêter,
    ne pas répondre au kadich,
    mais penser à être rendu quitte par la réponse du kadich que fait le chalia’h tsibour.

    Mais attention, à cela il faut deux conditions :

    a) Qu’on puisse l’entendre distinctement,

    b)
    – D’après le Ben Ich ‘Haï, il faut que l’officiant pense nous rendre quitte du kadich,
    – D’après le rav Moché Feinstein, en tant qu’officiant, il rend quitte de façon automatique, bien qu’il n’ait pas pensé le faire.

  5. Non, on doit expressément finir la ‘amida de cha’harit avant ‘hatsot yom, si on n’a pas réussit, on fera deux fois min’ha, la première sera la prière de min’ha, la deuxième sera faite juste après avoir fini la ‘amida de min’ha, c’est-à-dire qu’on fait trois pas en arrière de la première prière de min’ha, on attend deux-trois secondes, et on fait trois pas en avant, et on recommence toute la ‘amida en pensant que c’est le paiement de la prière de cha’harit.
  6. On peut marcher quand on dit les kétorèt et les Téhilim.

    Il est préférable de ne pas marcher quand on dit une bénédiction, mais cela n’est pas interdit.

  7. On peut prendre un somnifère à Chabbat ou à yom tov qu’en cas de grande nécessité où on souffre d’un grand manque de sommeil (Chmirat Chabbat ké-hilkhata, chapitre 33, alinéa 16).

    On peut prendre un antidouleur que si la douleur est tellement intense qu’on est obligé d’être alité ou que tout le corps est affaibli.
    Si ce n’est pas le cas, on n’a pas le droit de prendre d’antidouleurs,
    néanmoins on aura le droit de les faire fondre dans un verre d’eau avant Chabbat et de boire le verre d’eau pendant Chabbat, cela à condition :

    – qu’on n’ait pas l’habitude d’agir ainsi les autres jours,
    – et aussi à condition que personne ne sache qu’on boit cette eau en tant que médicament.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 20993
Date de création : 2012-10-21 01:10:07