Kvod Arav,
L’invitation d’un ‘AM HA-ARETS à un repas à la maison, comme l’organisation d’un apéritif à la synagogue, entraîne automatiquement les gens à manger sans BERAHKOT, y a-t-il « לפני עיוור לא תתן מכשול » ?
Si oui, comment régler ce problème (si possible avec des sources) ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Eliahou,
- Le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm, chap. 169, alinéa 2) écrit qu’il est interdit de donner à manger à une personne qui ne sait pas réciter la berakha.
- Le Piské Téchouvot (tome 2 p. 475) écrit qu’en fonction de cela,
- les décisionnaires actuels disent que lorsqu’on invite des gens non religieux,
il faut gentiment leur demander de réciter la berakha.
- De plus, il est bien de les inviter à mettre une kippa
- Néanmoins, s’ils refusent, ce n’est plus notre problème,
- et dès lors, on ne commet pas l’interdit de lifné iver
- ou celui de messayéha lidvar avéra
(aider quelqu’un à commettre un péché).
- Tous les décisionnaires de notre époque écrivent que
- si notre requête est susceptible de les blesser
ou de les éloigner de la Torah car ils penseraient qu’on manque de savoir-vivre,
- ou si on sait pertinemment qu’ils ne nous écouteront pas,
alors on peut sans problème leur donner à boire et à manger même s’il est clair qu’ils ne réciteront aucune berakha.
- A fortiori, si le fait de les inviter les rapprochera de la Torah, inutile de leur demander de réciter la berakha
- (dans le cas où on sait que cela peut causer des problèmes).
- Il est bien de réciter la berakha à haute voix en déclarant qu’on les en acquitte.
- Même s’ils ne pensent pas clairement en être acquittés,
par le simple fait qu’ils écoutent la berakha et savent qu’elle est récitée pour eux, on peut considérer qu’ils ont pensé en être acquittés.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Le Piské Téchouvot (tome 2 p. 475) écrit qu’en fonction de cela,
- les décisionnaires actuels disent que lorsqu’on invite des gens non religieux,
il faut gentiment leur demander de réciter la berakha. - De plus, il est bien de les inviter à mettre une kippa
- Néanmoins, s’ils refusent, ce n’est plus notre problème,
- et dès lors, on ne commet pas l’interdit de lifné iver
- ou celui de messayéha lidvar avéra
(aider quelqu’un à commettre un péché).
- Néanmoins, s’ils refusent, ce n’est plus notre problème,
- les décisionnaires actuels disent que lorsqu’on invite des gens non religieux,
- Tous les décisionnaires de notre époque écrivent que
- si notre requête est susceptible de les blesser
ou de les éloigner de la Torah car ils penseraient qu’on manque de savoir-vivre, - ou si on sait pertinemment qu’ils ne nous écouteront pas,
alors on peut sans problème leur donner à boire et à manger même s’il est clair qu’ils ne réciteront aucune berakha.
- A fortiori, si le fait de les inviter les rapprochera de la Torah, inutile de leur demander de réciter la berakha
- (dans le cas où on sait que cela peut causer des problèmes).
- si notre requête est susceptible de les blesser
- Il est bien de réciter la berakha à haute voix en déclarant qu’on les en acquitte.
- Même s’ils ne pensent pas clairement en être acquittés,
par le simple fait qu’ils écoutent la berakha et savent qu’elle est récitée pour eux, on peut considérer qu’ils ont pensé en être acquittés.
- Même s’ils ne pensent pas clairement en être acquittés,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 86880
Date de création : 2019-06-11 06:40:42