Peut-on faire quelque chose après avoir fait Keriat Chéma ‘al hamita ? Le soir de Chabbat, comment débarrassons-nous la table lorsqu’il y des kelipoth ? etc.

Chalom Rav,
1) Peut-on faire quelque chose après avoir fait Keriat Chéma ‘al hamita ?
2) Le soir de Chabbat, comment débarrassons-nous la table lorsqu’il y des kelipoth ?
3 ) Lorsqu’une personne récite le kaddish pendant qu’on est en train de faire la prière, peut-on répondre Amen en continuant la prière, ou il faut finir de répondre au Kadish pour ensuite continuer la prière ?
4 ) Faut-il penser tout les mots dans la Amida ?
Merci Rav et Chavoua tov.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Nathanael,
Voici les réponses à tes questions :
1)      Après le Kriat chéma ché’al hamita, on ne peut plus parler, mais on peut faire d’autres actions.
Si on va dormir après minuit, on fera le kriat chéma avant minuit, et on pourra parler vu qu’on ne va pas dormir juste après, et à plus forte raison faire des actions.
2)       S’il s’agit de kelipot (pelures, écorces) qui sont mangeables par des animaux qui se trouvent dans le rayon d’une heure à pied de l’endroit où on se trouve, elles ne sont pas mouktsé.
Si elles sont mouktsé, on pourra les bouger avec le dos de la main, mais le plus facile est d’agir comme nous agissons chez nous à la maison, on met sur la nappe une fine nappe jetable en nylon, et à la fin du repas on replie cette nappe en nylon qui contient de la nourriture et des kelipot, mais étant donné qu’il y a plus de nourriture (ou en quantité, ou en qualité) que de kelipot, ces dernières sont annulées par la quantité supérieure de nourriture et l’ensemble n’a plus un statut de mouktsé : on peut donc la prendre et la jeter à la poubelle telle quelle.
3)      Quand quelqu’un récite le kadich, nous devons arrêter de prier (la amida exceptée), et on répondra tout la kadich jusqu’au amen de bé’alma.
Après le amen de bé’alma il est autorisé (mais déconseillé) de continuer sa prière ; on doit toutefois bien faire attention de répondre les autres amen du kadich.
Vu qu’entre temps on dit des versets, on doit faire aussi attention de ne pas dire un demi-verset où le nom de D. est présent, et que si on interrompt le verset au milieu, il perd son sens et cela nous aura fait dire le nom de D. en vain, à D. ne plaise.
4)      Il faut essayer de penser tous les mots de la amida.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 34612
Date de création : 2015-03-02 10:23:27