Perruques et remariages…

 

Kvod Arav, chalom,

  1. Pourquoi une femme divorcée ou veuve doit tout de même se couvrir les cheveux alors qu’une jeune femme célibataire n’en est pas contrainte.
    • Pourtant elles sont souvent plus jolies et risquent d’être plus attirantes ?
  2. En France, un/une juif/ve peut être marié religieusement uniquement et non civilement ?
    • J’appris la situation d’un homme qui souhaite se remarier sauf qu’il a obtenu le divorce civil israélien mais pas son divorce civil en France car long et coûteux (d’après ses dires).
  3. L’achat d’une perruque pour une femme (qui a fait tchouva) au budget fragile, peut il être déduit pour calculer le maasser ?

Merci !
Chavoua tov

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à vos questions :

  1. Une femme divorcée ou veuve, étant donné qu’elle n’a plus le statut d’une femme jamais mariée devra se couvrir les cheveux.
    • Néanmoins, même ceux qui interdisent la perruque l’autorisent néanmoins pour une femme divorcée ou veuve.
      • J’ignore pourquoi il y a une différence entre divorcée, ou veuve et célibataire jamais mariée, j’imagine qu’il existe à leur sujet des considérations kabbalistiques.
    • Quoi qu’il en soit, ainsi est la loi et ne vous inquiétez pas, D.ieu gère le monde et il est impossible qu’il arrive une chose mauvaise parce que l’on suit Ses mitsvot.
      • Donc l’homme de votre vie vous sera présenté comme D.ieu l’a fixé et aucune jeune fille plus attirante qui ne porte pas la perruque ne pourra vous devancer à cause de cela.
        • Il n’y a aucun doute là-dessus.
  2. Il me semble que cela est impossible.
    • Un homme non divorcé civilement qui se remarie religieusement risque d’aller en prison pour bigamie.
      • Quoi qu’il en soit, les rabbins n’ont pas le droit de faire un mariage religieux s’il n’est pas corroboré par un mariage civil.
  3. Même une personne qui a un budget fragile ne pourra s’acheter une perruque avec l’argent du maasser, toutefois, deux personnes ayant peu de moyens peuvent s’échanger les maasser.
    • Ils ne doivent pas faire cela de façon officielle et à condition que chacun donne son maasser à l’autre, mais l’un dira à l’autre :
      • « Il paraît que si un pauvre donne son maasser à un autre pauvre, ce dernier peut aussi donne le sien au premier.
        • Alors je te donne le mien ».
    • Suite à cela, le premier donne son maasser au deuxième en espérant que ce dernier ait compris que le premier attend de lui son maasser en retour.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 73543
Date de création : 2016-11-27 22:05:48