Kevod haRav,
J’ai écouté vos cours sur les lois du Omer, et j’ai appris que pendant le omer on ne faisait pas les kavanot.
Voici ma question :
Dans ce cas à Cha’harit et à Arvit, devons-nous faire « Chema Israël » sans kavana (pas même pour le premier verset: « Chema Israël Hachem… ») ? A cha’harit, devons-nous mettre les Téfilines sans kavana ? A Cha’harit, Minha et Arvit, devons-nous faire la Amida (même la première berakha ?) sans kavana ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
Les kavanot que l’on ne doit pas faire durant le Omer sont uniquement celles concernant le yi’houd, c’est-à-dire ce qui concernent l’union de 2 noms de D.ieu.
Par exemple, durant toute l’année, lorsqu’on dit Hachem, il est bien de penser à l’union de 2 noms de D.ieu tel qu’on l’écrit et tel qu’on le dit, à savoir ADO-NAI et YKVK.
Pour ce faire, on imbrique les lettres comme on les voit écrites dans le sidour :
Youd-Aleph-Ké-Dalet-Vav–Noun-Ké et puis Youd
ou bien encore imaginer le nom ADO-NAI imbriqué dans le dernier Hé de YKVK (comme on le voit aussi dans les sidourim).
De même on ne dit pas « Lechem Yi’houd».
De même lors de la Amida, lorsqu’on se prosterne 4 fois, on ne pensera pas les lettres qu’on pense à chaque fois qu’on se prosterne :
La première fois Youd-Aleph, la deuxième fois Hé-Daleth, la troisième fois Vav-Noun, la quatrième fois Hé–Youd.
Tout le reste des kavanot que tu m’as citées, il faut continuer à les faire.
Exception aussi pour le « Léchem Yi’houd » avant la séfirat haOmer, qu’on fera et la berakha du Omer dans laquelle on pensera tous les Yi’houdim.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 65786
Date de création : 2015-04-22 15:54:33