Chalom Rav.
Pendant Chabbat :
- Est-il permis de courir ?
- Y a-t-il un problème de So’héte (essorer) lorsque l’on porte sur soi des vêtements mouillés ou des chaussettes mouillées à cause de la transpiration ?
- Est-ce que l’interdiction d’essorer (So’héte) s’applique également aux objets (serviettes, vêtements, drap, etc.) lorsqu’ils sont trempés de liquides différents de l’eau (de l’huile ou du jus de fruits par exemple) ?
- Est-il permis de sortir (du domaine privé au domaine public, et inversement) avec des résidus de nourriture dans la bouche ?
- Est-il permis de cracher quand on est dans un domaine public (dans la rue par exemple) ?
- Lorsque l’on marche dans un domaine public, doit-on s’arrêter de marcher pour pouvoir remettre correctement sa Kippa ou ses lunettes, sa veste, etc., ou encore pour pouvoir fermer son manteau, sans craindre l’interdiction de porter ?
- Est-il permis de couper un gâteau (ou tout autre aliment) composé d’écritures (en chocolat ou autres) ou de gravures, sans craindre l’interdiction d’effacer ce qui est écrit ?
- Est-il permis d’ouvrir des paquets alimentaires ou des paquets d’emballage contenant des bouteilles, ou encore des emballages de livres (de Torah ou de ‘Hol) ?
- Si une personne veut dormir avec ses chaussettes, ou avec des vêtements très légèrement humide, y a-t-il un problème concernant le fait qu’ils peuvent sécher pendant que l’on dort ?
- Il est interdit de décoller une feuille fixée à un mur ou à une autre feuille (etc.) car c’est un dérivé de l’interdiction de déchirer.
Ma question est :
Est-il permis de décoller des pages qui sont encore liées suite à l’impression du livre (ou à cause d’une goutte d’eau ou d’autres choses qui ont fixées ces pages entre elles), puisqu’elles ne sont pas vraiment collées entre elles ? - Des fois, les doigts sont collés entre eux, ou bien ils sont collés à des pages de livres (ou à d’autres choses). Il y a aussi le fait que les pieds peuvent être collés au sol, ou que les vêtements soient collés au corps à cause de la transpiration.
Y a-t-il un problème à cause de cela ?
Merci beaucoup pour vos éclaircissements et pour votre aide.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici la réponse à tes questions :
- Il est écrit dans Yéchayahou, chapitre 58, verset 13 :
» (…) si tu le (le Chabbat) tient en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires (…) ».
De là, ‘Hazal apprennent (Traité Chabbat p.113a) qu’on ne doit pas marcher pendant Chabbat comme pendant un jour profane.
C’est pourquoi on n’aura pas le droit, pendant Chabbat, ni de courir, ni de marcher vite, sauf pour aller à la Synagogue, au Beth Hamidrach, ou pour toute autre mitsva car il y a une mitsva de courir pour faire une mitsva.
On aura le droit aussi de courir si on a peur que la pluie nous tombe dessus, ou pour contourner des femmes mal habillées, ou si on est poursuivi par un chien, ou autre chose du même type.
Des enfants qui ont du plaisir à courir lors de leurs jeux Chabbat peuvent le faire.
- Il y a un problème de so’hète (d’essorer) lorsque l’on porte sur soi des vêtements mouillés ou des chaussettes mouillées par la transpiration.
Nous voyons dans les lois concernant la fabrication des matsot à Pessa’h que, d’après certains décisionnaires, la transpiration est considérée comme de l’eau.
- L’interdiction de so’hète (d’essorer) s’applique également aux objets tels que serviettes, vêtements, draps, lorsqu’ils sont trempés de liquides différents de l’eau (huile, jus, vin, etc.).
- Il est permis de sortir du domaine privé au domaine public (ou inversement), ou de marcher plus de deux mètres dans le domaine public, avec des résidus de nourriture dans la bouche. Car puisqu’ils sont très petits, ils sont annulés et n’ont aucune importance.
- Il est permis de cracher pendant Chabbat ou un jour profane dans la rue, à condition que cela ne dégoûte personne, et que le crachât qu’on laissera ne dégoûtera aussi personne.
-
Lorsqu’on marche dans le domaine public, on a le droit de s’arrêter de marcher pour remettre correctement sa kipa, ses lunettes, sa veste, etc.
On peut même continuer à marcher à condition qu’on ait fini de remettre ces éléments à leur place avant d’avoir franchi deux mètres.
-
Il est permis de couper un gâteau ou tout autre aliment composé d’écritures ou de lettres gravées ou en relief, sans craindre l’interdiction d’effacer ce qui est écrit
(Or Létsion, tome 2, p. 221).
-
Il et permis d’ouvrir des paquets alimentaires ou des paquets d’emballage contenant des bouteilles, ou encore des emballages de livres, même si, lorsqu’on les déchire, on déchire des mots écrits
(Or Létsion, tome 2, p.221).
-
Si une personne veut dormir avec ses chaussettes ou avec des vêtements très légèrement humides, il n’y a aucun problème concernant le fait qu’il peuvent sécher pendant que l’on dort.
-
Si les pages du livre non jamais été séparées depuis leur fabrication, c’est-à-dire que le livre n’a pas été achevé comme il se doit, et que ses pages ne sont pas découpées afin d’ être séparées, il est clair qu’on n’a pas le droit pendant Chabbat de les séparer.
Par contre, si deux pages du livres (ou plus) ont été collées ensemble après qu’elles aient déjà été une fois séparées dans leur existence, il est permis de les séparer pendant Chabbat (bien sûr à condition qu’elles aient été collées ensemble de façon involontaire).
Et peu importe aussi quel est le matériau par lequel elles ont été collées ensemble, que ce soit de la colle ou autre chose.
(Chemirat Chabbat Kéhilkhata, chapitre 28, alinéa 1).
-
Il n’y a pas de problème à cela.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
» (…) si tu le (le Chabbat) tient en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires (…) ».
De là, ‘Hazal apprennent (Traité Chabbat p.113a) qu’on ne doit pas marcher pendant Chabbat comme pendant un jour profane.
C’est pourquoi on n’aura pas le droit, pendant Chabbat, ni de courir, ni de marcher vite, sauf pour aller à la Synagogue, au Beth Hamidrach, ou pour toute autre mitsva car il y a une mitsva de courir pour faire une mitsva.
On aura le droit aussi de courir si on a peur que la pluie nous tombe dessus, ou pour contourner des femmes mal habillées, ou si on est poursuivi par un chien, ou autre chose du même type.
Des enfants qui ont du plaisir à courir lors de leurs jeux Chabbat peuvent le faire.
Nous voyons dans les lois concernant la fabrication des matsot à Pessa’h que, d’après certains décisionnaires, la transpiration est considérée comme de l’eau.
Lorsqu’on marche dans le domaine public, on a le droit de s’arrêter de marcher pour remettre correctement sa kipa, ses lunettes, sa veste, etc.
On peut même continuer à marcher à condition qu’on ait fini de remettre ces éléments à leur place avant d’avoir franchi deux mètres.
Il est permis de couper un gâteau ou tout autre aliment composé d’écritures ou de lettres gravées ou en relief, sans craindre l’interdiction d’effacer ce qui est écrit
(Or Létsion, tome 2, p. 221).
Il et permis d’ouvrir des paquets alimentaires ou des paquets d’emballage contenant des bouteilles, ou encore des emballages de livres, même si, lorsqu’on les déchire, on déchire des mots écrits
(Or Létsion, tome 2, p.221).
Si une personne veut dormir avec ses chaussettes ou avec des vêtements très légèrement humides, il n’y a aucun problème concernant le fait qu’il peuvent sécher pendant que l’on dort.
Si les pages du livre non jamais été séparées depuis leur fabrication, c’est-à-dire que le livre n’a pas été achevé comme il se doit, et que ses pages ne sont pas découpées afin d’ être séparées, il est clair qu’on n’a pas le droit pendant Chabbat de les séparer.
Par contre, si deux pages du livres (ou plus) ont été collées ensemble après qu’elles aient déjà été une fois séparées dans leur existence, il est permis de les séparer pendant Chabbat (bien sûr à condition qu’elles aient été collées ensemble de façon involontaire).
Et peu importe aussi quel est le matériau par lequel elles ont été collées ensemble, que ce soit de la colle ou autre chose.
(Chemirat Chabbat Kéhilkhata, chapitre 28, alinéa 1).
Il n’y a pas de problème à cela.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77010
Date de création : 2017-07-17 22:27:32