Chalom Rav,
On sait qu’il ne faut pas étudier pendant la Amida mais on ne sait pas pourquoi ?
- A la base c’était une répétition pour ceux qui ne savaient pas lire , certains l’ont imposé pour qu’il y ait au moins 9 personnes qui répondent mais pourquoi ne pas étudier ?
- Et pourquoi c’est si important (grave certains disent) quelle est l’origine de cette interdiction ?
Merci pour votre réponse
Chavoua tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Raphaël,
Au niveau kabbalistique, la ‘hazara est bien plus importante que la Amida que nous récitons à voix basse car son impact a des répercussions à des niveaux beaucoup plus élevés, preuve en est qu’on peut la prononcer à haute voix.
- En effet, la Amida à voix basse se situe encore à un niveau où les forces du mal peuvent l’attaquer, donc on la récite en chuchotant pour ne pas qu’elle soit happée par celles-ci.
- En revanche, la ‘hazara atteint un niveau si élevé que les forces du mal n’ont aucune emprise sur elle, ce qui nous permet de la prononcer à haute voix.
Il est vrai qu’à l’origine, la ‘hazara a été instituée pour acquitter les ignares, mais ce n’est plus le cas depuis très longtemps ; aujourd’hui, on la récite pour les raisons mystiques que je t’ai expliquées.
En conséquence :
- Il est absolument nécessaire que 9 personnes répondent Amen en sachant pour quelle berakha elles répondent Amen.
- Si certaines personnes dans l’assistance se mettront à étudier, il est quasiment certain qu’il n’y aura pas 9 personnes qui répondront Amen comme il se doit aux berakhot de la ‘hazara,
et dès lors, ce sont des berakhot lévatala (bénédictions en vain),
ce qui est extrêmement grave.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
et dès lors, ce sont des berakhot lévatala (bénédictions en vain),
ce qui est extrêmement grave.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 86507
Date de création : 2019-04-30 10:52:13
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