Bonjour Rav,
Concernant Soucot, on repousse Barek Alénou en ‘houl pour ne pas que les personnes souffrent de la pluie…
Alors pourquoi à Pessa’h on ne dit pas Barekh Alénou avant la fête pour que les juifs puissent monter à Jérusalem plus facilement ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Chirel,
Il me semble que la raison est la suivante :
- Selon la loi, lorsque le tribunal rabbinique de grande instance constate que les habitants des pays d’exil ne pourront pas venir facilement en Israël fêter Pessa’h à cause du temps, il décide de rendre cette année embolismique,
- c’est-à-dire d’y ajouter un 13ème mois, à savoir Adar II.
- Vu que cette possibilité existe, il n’y a pas lieu de modifier le rituel de la téfila en formulant des prières selon lesquelles la pluie cesse plus tôt,
d’autant plus qu’il peut y avoir un danger en cela car généralement, la terre a encore besoin des pluies de cette fin de saison.
- En revanche, après Souccot, il n’y a pas d’autre possibilité que celle de repousser les prières de deux semaines car on ne peut pas changer le calendrier à ce moment.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- c’est-à-dire d’y ajouter un 13ème mois, à savoir Adar II.
d’autant plus qu’il peut y avoir un danger en cela car généralement, la terre a encore besoin des pluies de cette fin de saison.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 86720
Date de création : 2019-05-22 09:12:58
© Leava 2020