On refait netilat après une sieste ? Pourquoi doit-on réciter la berakha avant de se nettoyer les mains pour netilat et après pour acher yatsar ?

Bonjour Rav,

  1. On refait netilat après une sieste ?
  2. Avant acher yatsar devons nous utiliser un keli pour se rincer les mains et si oui, comment rincer les mains ?
  3. Pourquoi doit-on réciter la berakha avant de se nettoyer les mains pour netilat et après pour acher yatsar ?

Merci beaucoup de votre temps et de vos réponses dans lesquelles j’ai entièrement confiance.

Belle journée, 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Après une sieste dans la journée de plus d’une demi-heure en position couchée, on fait nétilat yadaïm sans berakha. Après une sieste la nuit, si on se lève après minuit, on fait nétilat avec berakha.
  2. Concernant nétilat yadaïm après avoir été aux toilettes, il y a 4 façons de faire :

    – Une mesure de piété consiste à se laver les mains trois fois par alternance avec un kéli : 
    Une fois la main droite puis la main gauche, 
    en répétant cette opération à trois reprises. 

    – La deuxième façon d’agir consiste à se laver les moins trois fois par alternance sous le jet d’eau du robinet, 
    donc sans kéli ;

    – La troisième option est de se laver les mains une seule fois avec le kéli. 

    – Quant à la 4ème option, certains autorisent même de se laver une seule fois sous le jet d’eau du robinet sans kéli.

  3. A chaque fois qu’on doit faire une berakha sur une certaine mitsva, on la récite toujours avant d’accomplir la mitsva

    Par exemple, c’est le cas pour les tefillins, le loulav, la ché’hita, le chofar, etc.

    Concernant la berakha achèr yatsar, on ne la récite pas sur une mitsva, il s’agit d’une berakha de remerciement envers D.ieu. 
    C’est pourquoi dans ce cas, on fait d’abord ses besoins avant de remercier Hachem qui nous a permis d’agir ainsi grâce au bon fonctionnement de nos organes. 

    Il est donc normal de réciter cette berakha après avoir profité de ce grand cadeau de D.ieu. 
    A l’inverse, avant une mitsva, on reconnaît qu’on se prépare à faire cette action ordonnée par Hachem que c’est donc une mitsva, et on Le remercie de nous permettre de l’accomplir.

Au revoir, 
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 82900
Date de création : 2018-07-11 09:55:08