On raconte qu’un rav se plaçait à la sortie du mikvé pour inspirer de la sainteté aux femmes. N’avait-il pas peur du danger de fauter ?

Shalom Rav,

Vous expliquez dans l’un de vos cours que lorsque l’homme faute, il n’est pas seulement juger sur son avéra mais également le faîte qu’il se soit mis en situation de fauter.
On m’a raconté une histoire qui disait qu’un certain Rav aller à l’entrée des Mikvé des femmes et affichait son visage resplendissant afin que les femmes reçoivent des enfant plus kadoch (rectifiez moi si je me trompe).

Ma question est :
Comment a il pût se mettre en danger de voir d’autres femmes, même si c’est pour une grande mitsva ?

La deuxième histoire que j’ai entendu c’est un Rav qui arracha un habit provoquant d’une femme qu’il croyait juive et qui faisait fauter d’autres hommes en pleine rue ; après qu’ils se soit rendu compte quelle n’était pas juive il dur lui rembourser la somme de 400 zouz.

Comment s’est il permis d’arracher le vêtement de cette femme au risque de faire fauter encore plus les autres hommes et lui même  ?

Il y à plusieurs interdit de la Torah :

  • Faire honte,
  • Le regard interdit,
  • Le toucher,
  • Le fait qu’elle soit déshabillée et qu’elle soit encore plus provocante,
  • Et pour finir un ‘hiloul Hachem car elle est goy et quelle a du avoir des pensez négatives pour les juifs…

Merci pour les réponses Rav

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Ethan,

La Guémara dans Berakhot, page 20a, raconte que rav Guidel allait s’asseoir en face de l’entrée du mikvé et expliquait à chaque femme (nue) comment se tremper dans le mikvé.

  • Les Sages d’Israël lui ont demandé :
    « Tu n’as pas peur du yétser hara ? »
  • Il a répondu :
    « Elles sont à mes yeux comme des oies blanches »

C’est-à-dire que rav Guidel était arrivé à un niveau de sainteté tellement grand que le fait de voir une femme nue n’avait absolument aucune incidence sur lui, se connaissant, il savait qu’il ne prenait aucun danger à agir ainsi.

Il va de soit que ça fait bien longtemps qu’il n’existe pas des personnes de ce calibre spirituel sur Terre.

A propos de rav Ada bar Ahava, dans la même page du Talmud, qui a vu une femme non-juive habillée avec un habit non pudique, croyant que c’était une juive, il a déchiré son habit, et il s’est avéré que c’était une femme non-juive et il a du payer une amende de 400 zouz.

La réponse est simple :
Il est clair qu’il ne s’agit pas d’un habit qui, une fois déchiré, dévoilait les parties impudiques de cette femme, il s’agissait d’une sorte de cape qu’elle portait sur ses habits, mais cette cape était de couleur extrêmement voyante, croyant que c’était une juive, et étant donné que c’était un rabbin et qu’à l’époque les juifs avaient la crainte des rabbins, il a déchiré cet habit pour empêcher cette femme qu’il croyait juive, de s’habiller ainsi. 

Donc il n’y a eu ni regard interdit, il ne l’a pas non plus touchée, il n’a touché que sa cape, il ne l’a pas mise dans une situation impudique, il est vrai qu’il lui a fait honte, mais on peut faire honte, si nécessaire, quand il s’agit de corriger quelqu’un, surtout à l’époque où, comme je l’ai dit, les juifs et juives avaient la crainte des grands sages d’Israël.

A propos du ‘hiloul Hachem, je ne sais pas s’il y a eu du ‘hiloul Hachem car le rabbin a du payer une grande amende à la non-juive, et elle a très bien compris qu’il a agit ainsi en croyant qu’elle était juive, et peut-être même qu’elle a admiré à quel point le peuple juif et ses dirigeants font attention à la pudeur des femmes.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 20441
Date de création : 2012-08-19 13:08:53