Chalom Rav CHAYA,
Voilà, plus je suis fatigué par le travail la semaine, plus je me sens libre le Chabbat, et plus je le kiffe physiquement et spirituellement.
Comme quoi il y a une relation entre la dureté de la confrontation à la matérialité pendant la semaine et la délivrance ressentie pendant Chabbat.
Ma question est :
N’est-ce pas chaque semaine que chaque juif vit l’esclavage d’Égypte et vit la délivrance à la fin ?
J’ai l’impression que c’est le même processus, c’est à dire la souffrance face à la matérialité qui amène à une libération et un flux spirituel abondant.
N’est-ce pas aussi grâce au Chabbat qu’Hachem a fait préserver dans le cœur de chaque juif la délivrance finale qui est le » grand Chabbat », car si nous ne ressentions pas cela, peut-être oublierions nous cet espoir de ressentir en permanence ce que nous ressentons Chabbat?
Merci, Rav, de votre réponse.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Thierry,
Ce que tu dis est absolument juste.
Il est écrit que de même que le monde fut créé tout d’abord obscurité puis jour, ainsi il en va de notre vie et de l’histoire du peuple d’Israël.
On vit tout d’abord dans la nuit, puis on accède à la guéoula, la lumière du jour.
Il est clair que le jour du Chabbat est pour ceux qui se branchent à Hachem une occasion de rapprochement encore plus grand, un jour de profonde sérénité, de joie, qui nous fait désirer davantage la guéoula totale.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On vit tout d’abord dans la nuit, puis on accède à la guéoula, la lumière du jour.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 74376
Date de création : 2017-01-22 12:15:06

