Chalom,
« Celui qui cède ne perd pas »…
Par ailleurs, le Rambam dit qu’on ne doit pas garder en soi une kepéda, qu’il faut le dire…
Alors comment arranger les deux points de vue ?
Ne pas répondre et garder en soi, ou répondre pour évacuer la rancœur ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le Rambam ne dit pas qu’il y a une obligation d’aller voir la personne et de lui faire un reproche “tu as péché envers moi, j’attends que tu me présentes tes excuses”.
- C’est une option, et c’est bien d’agir ainsi car si on ne le fait pas, on risque de le haïr.
- Or, il y a une interdiction de haïr son frère en son cœur ;
on ne peut le faire qu’après, c’est-à-dire qu’une fois la tokha’ha faite en bonne et due forme,
s’il ne vient pas s’excuser, il est permis de le haïr,
et sans cela on n’a pas le droit de le haïr en son cœur.
- Mais si maintenant on est assez grand d’âme pour se dire “ ce n’est pas grave, je passe l’éponge” et qu’on passe vraiment l’éponge (c’est cela le point le plus important),
alors il n’y a aucun problème (et le Rambam serait d’accord lui-même que c’est la meilleure des solutions).
Donc à toi de juger :
- Si tu peux vraiment t’écraser et oublier, et vivre heureux, agis ainsi.
- Mais si tu rumines cela sans cesse dans ton cœur, il vaut mieux alors crever l’abcès.
‘Hodèch Tov Oumévorakh, et Béhatsla’ha !
Au revoir,
Rav Ron Chaya
on ne peut le faire qu’après, c’est-à-dire qu’une fois la tokha’ha faite en bonne et due forme,
s’il ne vient pas s’excuser, il est permis de le haïr,
et sans cela on n’a pas le droit de le haïr en son cœur.
alors il n’y a aucun problème (et le Rambam serait d’accord lui-même que c’est la meilleure des solutions).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 85776
Date de création : 2019-03-07 14:21:55