Mon père est algérien, ma mère marocaine mais je suis plus attiré par les minhaguim marocains. Puis-je les suivre?

Chalom Rav,

1. j’ai un problème
Mon père est algérien et ma mère marocaine.
Je suis très attiré par les minhaguims marocains,… or, mon Rav me dit qu’on ne change pas Minhag Avotenou et mon problème, c’est que bien que mon grand père ait été Dayan en Algérie, je ne sais pas qui suivre sachant que mon père quand il s’est marié s’est dit qu’il ne gardait pas les minhaguims de ses parents a part 2 ou 3 … et qu’a la maison on est plus marocains (mon grand père maternel a vécu chez nous pendant plus de 15 ans)
Pouvez vous me dire ce que je peux faire et si je peux ainsi suivre les minhaguims du Maroc et prier comme eux, …

2. Puis je prier dans un siddour Edout Hamizrach et pas dans le Patah Eliyahou

3.J’apprend a lire l’hébreu a un enfant et pour s’entrainer, je lui fait lire la amida ou des brachot, etc.
A-t-il le droit de prononcer le nom de dieu ?

4. Dans un de vos cours, vous dites qu’il ne faut pas passer devant quelqu’un qui fait la Amida, je suis entièrement et c’est ainsi qu’est la Halacha mais, qu’en est il pour quelqu’un devant qui on est passé ?

5.Dans les livres de la halacha du Rav Ovadia YOssef par exemple, je vois "hanoussah’ hanah’one hou" (le noussah bon est) mais, je vois le contraire dans des sidourims, est ce des erreurs ?

6. Il y a un minhag marocain comme vous l’avez dit dans un de vos cours sur la Amida qui consiste a se prosterner avec les genoux.
Comment font-ils ?
al pi halakha, c’est bon de faire ainsi ou c’est mieux de faire comme dit e Ben ish Hai ?
si on a l’habitude et qu’on se prosterner quand même avec les genoux, c’est bon ?

Merci d’avance ….

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Moshé,

Voici les réponses à tes questions :

1. Tu peux prendre sut toi des coutumes plus sévères mais tu ne peux pas autoriser une chose que la coutume de ton père est d’interdire.
Si tu prends sur toi une coutume plus sévère, il serait judicieux de dire auparavant que tu l’as prend sur toi bli nédère.
S’il s’agit d’une coutume qui n’est ni plus sévère, ni plus laxiste, par exemple prier dans un sidour différent, il n’y a aucun problème à le faire tant que cela reste un sidour séfarade.

2. Oui.

3. Oui.

4. La personne devant qui on est passé n’a pas fait d’interdit.
Néanmoins si elle prie longtemps, elle fera en sorte de se mettre à un endroit où les gens ne passeront pas devant elle car par le fait de prier longtemps il est presque inévitable qu’une personne passera devant elle et par cela elle l’entraîne à faire un interdit.

5. Il y a divergence d’opinion, c’est pour cela qu’il y a des noussakhim différents.

6. Il n’y a pas de problème à plier les genoux lorsqu’on se prosterne, ainsi est la coutume des ashkénazim.
Néanmoins d’après la kabala, c’est-à-dire d’après les écrits de rabbénou HaAri, quand on se prosterne, on ne pliera pas les genoux et ainsi est la coutume des séfaradim et la plupart des communautés orientales.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 24124
Date de création : 2013-05-07 21:05:17