Bonjour Rav,
j’ai encore une question:
Mes parents avaient installé une mezouza chez moi, car il n’y en avait pas.
(Mon mari n’avait pas spécialement l’intention d’en mettre une).
Mon mari furieux de ne pas l’avoir installé lui même l’a décrochée et mise dans un coin à l’abandon.
Je me sens encore choquée par ce geste.
Dois je la remettre?
et prendre le risque qu’il l’enlève encore?
merci par avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est dangereux de vivre sans mézouzot et encore plus dangereux de les enlever.
Vous pourrez dire de ma part à votre mari que le mot mézouzot s’écrit en hébreu « mèm », « zaïn », « zaïn », « vav » et « tav ».
Les 2 « zaïn » au milieu forment le mot « zaz » en hébreu qui signifie « bouge ».
Les trois lettres restantes, qui sont les lettres « mèm », « vav » et « tav », forment le mot « mavèt » qui signifie « la mort ».
La mézouza à la faculté de faire « bouger la mort », c’est-à-dire de l’empêcher de renter dans nos demeures. Il y a donc un réel danger au fait de rester dépourvu de mézouzot, et un danger encore plus conséquent au fait de les retirer.
Donc s’il ne veut pas avoir une mézouza qui n’a pas été installée par lui-même, proposez qu’il achète lui-même des mézouzot pour toutes les portes de la maison et qu’il les installe !
Il fera une très grande mitsva en cela et ainsi tout devrait s’arranger.
Dites-lui aussi que chaque seconde qui passe sans mézouzot à la maison est une mitsva manquée.
N’est-ce pas dommage de se mettre en danger inutilement et de rater le fait qu’on peut faire une si grande mitsva à chaque seconde ?
Que D. vous aide.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
La mézouza à la faculté de faire « bouger la mort », c’est-à-dire de l’empêcher de renter dans nos demeures. Il y a donc un réel danger au fait de rester dépourvu de mézouzot, et un danger encore plus conséquent au fait de les retirer.
Il fera une très grande mitsva en cela et ainsi tout devrait s’arranger.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 12308
Date de création : 2011-03-04 11:03:01