Chalom Rav petites questions,
- Que pensez vous de la vidéo » le sceau de la vérité » est ce réel ?
Ou un montage ? - Mon appartement est assez petit 45 m² et mes toilettes sont dans la salle de bain , c’est une même pièce , le matin je fais nétilat yadaïm donc dans ma SDB , est ce bon ?
- J’ai lu une halakha comme quoi si on était fébrile , pas trop au point etc… qu’on pouvais faire la Amida en faisant les 3 premières et 3 dernières berakhot ainsi qu’une intermédiaire et on était quitte .
Qu’en est il vraiment ? - J’ai entendu quelques uns de vos cours sur mouqsé mais pouvez vous m’expliquer réellement ce qu’est « bassis » ?
- Exemple :
- J’ai la télécommande sur le fauteuil, puis-je la déplacer pour m’assoir ?
- Exemple :
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jérémy,
Voici les réponses à tes questions :
- A mon avis, cela est réel, d’autant plus que cela correspond aux écrits de ‘Hazal.
- Tu peux faire la première nétila (sans berakha) dans la salle de bain, mais après avoir été aux toilettes lorsque tu sors de la salle de bain, fais nétilat yadaïm dans l’évier de la cuisine cette fois-ci avec la berakha car idéalement, même si on fait entrer le petit doigt dans les toilettes, on doit faire nétilat yadaïm sur les deux mains (sans berakha).
- Donc ce n’est qu’en cas de force majeure qu’on considère valable une nétilat yadaïm qu’on aura fait aux toilettes, mais a priori il est clair qu’il est mieux de la faire à l’extérieur des toilettes.
- Tous les décisionnaires des derniers siècles ont écrit qu’on ne peut pas agir ainsi.
- Comment agir dans le cas où on est vraiment incapable de faire toute la Amida ?
- On dira les 3 premières et les 3 dernières berakhot entièrement, puis en ce qui concerne toutes les berakhot intermédiaires, on dira quelques mots du début, quelques mots de la fin (avant de dire Baroukh Ata…) puis la signature c’est-à-dire Baroukh Ata Ado–naï etc.
- Par exemple, dans le cas de la berakha réfaénou, on dira :
- « réfaénou Ado–naï vénérafé ki el rofé ra’hman vé-nééman Ata ; Baroukh Ata Ado-naï rofé ‘holé amo Israël ».
- Pour la berakha suivante, on commencera en disant :
- « barèkh alénou Ado-naï Elohénou èt hachana hazot véèt kol miné tévouata », on devra absolument dire le rajout essentiel : « véten tal oumatar livrakha »
- (on doit toujours dire les rajouts essentiels, par exemple
- « ata ‘honantanou » pour motsé Chabbat, « yaalé véyavo » etc.),
- puis on finira en disant :
- « ki el tov oumétiv ata oumevarèkh hachanim ; baroukh ata ado-naï mévarèkh hachanim ».
- Et ainsi de suite…
- (on doit toujours dire les rajouts essentiels, par exemple
- « barèkh alénou Ado-naï Elohénou èt hachana hazot véèt kol miné tévouata », on devra absolument dire le rajout essentiel : « véten tal oumatar livrakha »
- Par exemple, dans le cas de la berakha réfaénou, on dira :
- J’explique cela clairement dans les liens suivants :
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17228
Date de création : 2012-03-13 18:03:54