Mes meilleurs amis ne sont pas religieux, peuvent-ils être mes témoins de mariage ? Je suis cohen-hallal, dois-je changer de nom ?

voila avec l’aide de D…

 

baroukh Hachem je vais bientôt me marier
Si D.. veut, le mariage est prévu pour fin aout, malgré que j’ai toujours été éduqué dans la tradition, j’ai toujours été chomer Chabbat, toujours mis mes tefilines.
Depuis quelque mois ma kala et moi nous nous sommes vraiment endurcis dans la Torah et les mitsvot,nous essayons de travailler sur chacune des nos midot avec un réél amour pour la Torah qui grâce à D. nous propulse en avant.

Il est important pour nous que nos témoins soient des témoins cachères

J’ai toujours voulu que mes 2 meilleurs amis d’enfance avec lesquels j’ai toujours grandi soit mes témoins ,ils ont tous les 2 grandi dans des familles religieuses, mais malheureusement eux on t un peu dévié du vrai chemin, malgré qu’ils soient conscient à l’intérieur d’eux qu’il sont complétement dans le faux ,et malgré beaucoup de discussion avec eux a cœur ouvert ou j’essaye de tous mon cœur de les réveiller et les pousser vers la vérité, les chosent n’avancent pas beaucoup (ceux qui est d’ailleurs incroyable car comment des personnes qui savent être sur le mauvais chemin y continu malgré tout à l’aveuglette…
Je n’arrive pas a comprendre).

Ma question est la suivante :

Un deux n’est pas chomer Chabbat ; il dit vouloir vraiment se rapprocher, mais a son rythme.
L’autre est plus ou moins chomer Chabbat, mais il a malheureusement des relations avec une fille arabe et donc baigne dans la relation interdite…

Je ne dis aucun de ces détails pour rabaisser leur personne ou faire pour une seul seconde le lachon hara c’est simplement pour que vous puissiez juger avec tout les paramètres les plus vrais….

Je sais que si malheureusement ils ne changent pas sur certains points d’après la halakha, ce sera problématique pour qu’ils soient témoins, mais est-ce qu’il vaut mieux qu’ils soient témoins, et leur éviter un mal au cœur ,ou prendre d’autres personnes en tant que témoins mais par cette action leur causer un mal au cœur (car je sais qu’ils seront blessés s’ils ne le sont pas )?
voila pour ma première question.

La deuxième question me concerne mon père : Il est Cohen et ma mère est convertis bien avant ma naissance ; je suis donc né ‘hallal.
Ma fiancée est par sa mère juive, mais son père ne l’est pas.
Je sais que normalement, du point de vue de la halakha, il n’y aucun problème pour se marier, mais je voulais m’en assurer auprès de vous.

Autre petite question :
étant donner que je n’ai ni le droit de monter en tant que Cohen, ni le droit de faire birkat Cohanim, ni le droit de me marier avec une fille de Cohen, et qu’il est en de même pour mes descendants si D. veut, est-ce qu’il est préférable pour quelqu’un dans mon cas de changer son nom de famille ou de rajouter quelque chose au nom pour éviter qu’un des mes enfants ou petits-enfants montent par erreur en tant que Cohen si jamais ‘has véchalom ils ne baignent pas dans la Torah et ne sont pas au courant des halakhot le concernant…

Et pour terminer j’aimerais dans la période juillet-aout beezrat Hachem si possible avant le mariage étudier dans une Yéshiva, qu’elle soit proche de la zone ou j’habite (Ramat Gan).
Que me conseillez-vous ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

La réponse est très simple :
Si ne serait-ce qu’un seul de tes deux amis est témoin au mariage, tu ne seras pas marié !
Il est impossible qu’ils soient de témoins cachères s’ils sont mé’halel Chabbat ou s’ils sont en relation avec une non-juive.

A propos de changer le nom, je pense qu’il vaut mieux ne pas changer de nom et bien expliquer à ta descendance qui expliquera à sa descendance et ainsi de suite leur statut de ‘hallal.
Effectivement, si jamais ils ne savent pas qu’ils sont des ‘hallalim, ils risquent d’avoir une relation avec une femme juive dans un cadre hors-mariage et dés lors, cette femme devient interdite à un Cohen.
Alors que si un Israël ou un Levy a une relation avec une femme juive, cette femme ne devient pas pour autant interdite aux Cohanim (bien que, bien sûr, la relation avec elle hors mariage soit strictement interdite).
Donc si ta descendance ignore son statut de ‘hallal, ils risquent d’interdire des femmes aux Cohanim et personne ne le saura.
Par contre, en gardant le nom Cohen, la condition de ‘hallal ne sera pas oubliée car chaque enfant saura pourquoi son père ne fait pas birkat cohanim alors qu’il s’appelle Cohen.

A propos d’une Yéchiva cet été, je te recommande d’appeler le Rav Temstet au 054 49 39 268 ou au 03 57 99 681 qui a une Yéchiva d’été spécialement pour les francophones à Bné Brak.

Au revoir,
Rav Ron Chaya.

 

Référence Leava : 9197
Date de création : 2010-05-01 20:05:52