Bonjour Rav
Si j’ai bien compris vous m’avez répondu que l’on a le droit d’écouter une personne qui souffre dire du lachon ara sur le coupable, à condition d’essayer de défendre un petit peu le coupable , mais des fois le coupable à vraiment tord et la personne venant vers nous n’a surtout pas envie d’entendre des circonstances atténuantes pour être apaisée , que faire ? Se taire et juste l’écouter ?
Des fois la personne vexée se sent vraiment rabaissée et pour lui redonner confiance , l’aider à faire le Chalom avec le coupable , on n’a pas le choix de dire du mal du coupable , affirmer ses tords , ça serait alors vraiment assour dans tous les cas ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Si on n’a aucune circonstance atténuante pour pouvoir protéger et défendre un peu le coupable, on pourra écouter le lachone hara à son propos que si on le fait dans un but utile, c’est-à-dire pour empêcher que la personne lésée ou vexée aille dire plus de lachone hara sur le coupable à d’autres personnes.
Et bien sûr, nous devons faire très attention à ne rien croire de ce que dit cette personne sur le coupable.
On n’a absolument pas le droit de dire du mal sur le coupable pour calmer la personne vexée.
On pourra dire qu’il a fait une erreur, soit.
Mais on ajoutera un limoud zekhout, du type :
Mais qui d’entre nous ne fait pas d’erreur ?
Et il a certainement eu une éducation difficile, et pas tout le monde n’est parfait, etc.
Ce sont le type de circonstances atténuantes qu’une personne peut entendre.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72059
Date de création : 2016-08-18 09:47:01