Chalom,
J’ai une question Rav…
Ma grand mère vient décédé ; que doit-on faire par rapport à la halakha maintenant ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
D’abord, toutes mes condoléances pour le décès de votre grand-mère.
En ce qui concerne les petits-enfants, il n’y a rien de spécial à faire.
Par contre, en ce qui concerne les enfants de la personne décédée : tant qu’on a pas enterré le corps du défunt, ils sont ce qu’on appelle onèn, c’est-à-dire qu’ils n’ont le droit de faire aucune mitsva :
- Ils ne mettent pas les tefillins ;
- Ils ne font pas le birkat hamazone ;
- Ils ne font pas de berakha sur ce qu’ils mangent (ni avant, ni après) ;
- S’ils mangent du pain, ils n’ont pas le droit de manger du pain sans avoir fait nétilat yadaïm ; mais ils la feront alors sans berakha ;
- Ils ne font aucune prière.
Ceci tant qu’on n’a pas enterré le mort.
- Chabbat, où il est interdit d’enterrer un mort, les interdictions du onèn ne s’appliquent pas ; ils pratiquent donc les mitsvot.
- Jusqu’à l’enterrement du mort, le onèn n’a le droit ni de manger de la viande, ni de boire du vin ; par contre, il garde les chaussures.
- Le onèn n’a pas le droit non plus d’avoir des relations conjugales (même Chabbat).
Bien sûr, il n’a le droit de transgresser aucun interdit, que ce soit un interdit Déoraïta ou dérabannan.
- Le onèn n’a pas le droit de se laver.
- Il ne dit pas Chalom, et on ne lui dit pas Chalom.
- Il n’a pas le droit de travailler.
- Il n’a pas le droit de se raser, ni de se couper les cheveux.
Une fois le corps enterré, il passe du statut de onèn au statut de avel.
Et là, les lois changent ; il y a beaucoup de lois, cela vaut la peine de les étudier.
À ce titre, je vous recommande le livre de Torah Box Deuil (cycle d’une vie juive).
Toutes mes condoléances.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79181
Date de création : 2017-12-05 09:58:49