kov harav ma fille qui est actuellement au séminaire de Nerlitz veut faire l’année prochaine un bts de diététique. le probleme et qu’il y a des travaux culinaire nous voudrions savoir si cela pose un probleme de cuisiner des aliments non cacher sans que personne ne les mangent ainsi que de faire des mélange bassah et halav et si c’est possible comment se comporter. ou doit -elle se diriger vers d’autre étude? bien sur si elle obtient son diplome elle s’orientera vers les personnes de la kehilat et adaptera son savoir aux lois de cacherouth
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le Rav Ovadia Yossef dans son responsa Yabia omer (tome 4 partie Yoré Déa chapitre 6) autorise à quelqu’un dont la situation économique et extrêmement difficile de travailler comme cuisinier dans une cuisine non juive et d’y cuisinier des aliments non caschers en faisant attention à ne jamais goûter de ces aliments et aussi en faisant attention de ne jamais cuire de la viande dans une casserole dans laquelle on a cuit du lait dans les 24 heures, ou vice et versa. Car en cela, on transgresse un interdit de la Torah de faire bouillir du lait et de la viande ensemble.
Tout cette autorisation n’est qu’en cas de force majeure pour quelqu’un dont la situation économique est très difficile et qui n’a pas d’autre métier. Donc, je pense que pour votre fille, on ne pourrait pas autoriser cela dans la mesure où elle n’est pas dans la situation économique difficile et qu’elle a le choix de s’orienter vers un autre métier. En terminologie hilkhatique on dira que sa situation est une situation de lékhatkhila (a priori) et non de bédiavade (a postériori). Hors tout cette autorisation n’est que bédiavade guadol.
Au revoir,
Rav RON CHAYA
Tout cette autorisation n’est qu’en cas de force majeure pour quelqu’un dont la situation économique est très difficile et qui n’a pas d’autre métier. Donc, je pense que pour votre fille, on ne pourrait pas autoriser cela dans la mesure où elle n’est pas dans la situation économique difficile et qu’elle a le choix de s’orienter vers un autre métier. En terminologie hilkhatique on dira que sa situation est une situation de lékhatkhila (a priori) et non de bédiavade (a postériori). Hors tout cette autorisation n’est que bédiavade guadol.
Rav RON CHAYA
Référence Leava : 4972
Date de création : 2009-01-26 20:01:12