Bonjour Rav,
Quand je fais une berakha en ne pensant englober que cet aliment, si en face de moi il y’a un aliment de la même berakha, est-il tout de même englobé dans la berakha que j’ai faite, ou il est exclu par ma pensée bien qu’il soit devant moi ?
Si je n’ai aucune pensée en faisant la berakha mais que l’aliment devant moi de la même berakha est dans un sac ou derrière moi (c’est a dire qu’il est à côté de moi mais que je ne le vois pas), est-il englobé par ma berakha ?
Merci beaucoup pour vos réponses
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
A priori, pour sortir de tout doute, lorsqu’on fait une berakha sur un aliment, il faut :
- Soit, penser rendre quitte tous les aliments ayant la même berakha, que ce soit ceux qui se trouvent dans le réfrigérateur, dans le placard, dans notre chambre, devant nous ou dans notre sac, etc. ;
- Soit, ne rendre quitte que l’aliment sur lequel on a fait la berakha.
Ainsi, on sort de tout doute.
Lorsqu’on a opté pour la première solution, si l’on nous apporte un nouvel aliment que l’on a inclus dans notre berakha, on ne refait pas la berakha.
Si on a opté pour la seconde solution, dès qu’on nous apporte un nouvel aliment, on refera la berakha car on a pensé à ne rendre quitte que le premier aliment et non le second.
D’habitude, hélas, les gens ne pensent à rien et font la berakha sans intention particulière ; dans ce cas, si on nous apporte un nouvel aliment, on ne refera pas la berakha (bien qu’il sera bien de le faire en pensée pour sortir du doute), à l’exception de deux cas :
- Si l’aliment qu’on lui apporte est meilleur,
- Ou si on lui apporte un des 7 fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie.
Dans ces 2 cas, étant donné que le deuxième aliment est plus important que le premier, il n’est pas rendu quitte par la berakha du premier aliment.
Dans les autres cas, bien que nous soyons en situation de doute, et que normalement, on ne peut pas continuer à manger, on pourra toutefois compter sur l’avis disant qu’on peut continuer à manger si l’aliment ne rentre dans aucun de ces deux cas et bien qu’on n’ait rien pensé de spécial durant la berakha.
Peu importe où se trouvait l’aliment au moment de la berakha.
Autres cas exceptionnels :
- Si on a mangé un aliment bon puis que l’on désire manger un aliment (auquel on n’a pas pensé lors de notre berakha) moins bon mais qui fait partie des 7 fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie,
- Ou le contraire :
On a fait la berakha sur un des 7 fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie puis on nous a apporté un aliment meilleur mais qui ne fait pas partie de ces 7 fruits,
on sera également dans ce cas en situation de doute et le mieux est de ne pas manger ou d’être rendu quitte par quelqu’un d’autre.
Toutefois, si l’on veut malgré tout manger, on ne fera pas la berakha sur le deuxième aliment (et il sera bien de la penser).
(Sur les bases du Or Létsion, tome II)
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Peu importe où se trouvait l’aliment au moment de la berakha.
On a fait la berakha sur un des 7 fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie puis on nous a apporté un aliment meilleur mais qui ne fait pas partie de ces 7 fruits,
Toutefois, si l’on veut malgré tout manger, on ne fera pas la berakha sur le deuxième aliment (et il sera bien de la penser).
(Sur les bases du Or Létsion, tome II)
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79673
Date de création : 2018-01-02 10:01:23