Chalom Rav Chaya,
de »véhitkadashtem vihéyityem kedochim », on apprend que lorsqu’on veut se sanctifier, lorsqu’on fait des efforts pour cela, alors Hachem nous sanctifie.
Je ne comprends pas.
Pourtant on a tous des co’hot personnelles. Hachem nous a donné des midot.
Donc je pense plutot que lorsque je veux exprimer une force positive que j’ai en moi, par exemple la gentillesse, alors Hachem me permet de le faire.
Mais du passouk cité, j’ai l’impression qu’on ne tient pas compte du fait que chacun a des co’hot personnelles, car on ne parle que de la notion d’effort.
D’ailleurs, si on ne tient pas compte de cela, comment avoir conscience de soi, de nos forces, de nos caractéristiques?
De plus, comment cela se fait que l’on dit que lorsqu’on a une impulsion positive ou négative en nous, ou alors qu’on a soudainement une certaine pensée à un moment précis, alors cela est min hachamayim?
pourtant Hachem a doté notre âme d’une capacité de mémoire, d’analyse des situations, qui peuvent avoir pour conséquence qu’en étant confronté à un cas précis, on pense à quelque chose, parfois même cela agit par résonnance en nous, car on repense à des situations antérieures.
Donc cela signifierait que c’est nous qui avons ces forces, et qu’Hachem nous a mis face à la situation, et non pas Hachem qui a tout géré, même le fait qu’on ait pensé quelque chose à un moment donné.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Au contraire :
Si deux personnes font le même acte de gentillesse, mais pour un c’était très dur et il a dû fournir des efforts très grands pour y arriver, et l’autre qui a la mida de gentillesse de façon naturelle l’a fait sans presque aucun effort : la première personne recevra beaucoup de sainteté du ciel alors que la seconde presque pas, tout cela proportionnellement à l’effort fourni.
Donc D. prend tout à fait en compte les forces et les caractéristiques de chacun.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33173
Date de création : 2014-12-03 17:32:39
© Leava 2020