Les lois du ‘Hessed – partie 18

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 Étude sur texte

 Cette étude est dédiée à la guérison de tous les malades et en particulier de Binyamine Yéhochoua ben Maryline Myriam .
Vous pouvez aussi mentionner le nom d’un malade qui vous est cher.

 Introduction 

Cette étude est tirée du livre du ‘Hafets ‘Haim appelé Ahavat ‘Hessed.
Il s’agit là d’un écrit pour nous encourager et nous montrer l’importance de cette Mitsva qui est Ahavat ‘Hessed c’est à dire, non seulement, faire le bien autour de soi mais aussi aimer profondément cette qualité.

Texte de l’étude du jour 

Nous continuons notre étude sur la Mitsva d’accueillir les invités.

L’auteur du Yech No’halim rapporte au nom du Maharil, que la mitsva d’accueillir les invités ne nous a pas été ordonnée uniquement pour les pauvres, et il convient également de recevoir les riches avec un visage souriant, de les servir et de les honorer selon leur rang, même s’ils n’ont pas besoin de tant d’attention puisque rien ne leur manque.

Cette obligation est simplement double envers les pauvres car, en ce qui les concerne, il y a en plus une mitsva de Tsédaka.

Aujourd’hui, à cause de nos fautes, c’est l’attitude inverse qui prévaut un peu partout : chacun s’empresse auprès d’un riche venu frapper à sa porte, le sert et l’honore avec la manière et avec le cœur, et rechigne à laisser entrer l’homme pitoyable et affligé.
Certains même ne se résignent à inviter un pauvre qu’avec le cœur brisé, alors que le prophète a dit (Yeshaya 58 :10) : « Si tu rapproches ton âme de l’affamé et satisfait l’âme affligée, ta lumière se lèvera dans les ténèbres ».

Le Sifté Cohen (le Chakh) dans le Choulhan Aroukh (Yoré Déa, 256 :1, note 1) a averti : « On oblige les Juifs de la ville à accueillir des invités et à partager la Tsédaka ».

Rabbi Yo’hanan et Reich Lakich ont enseigné (Haguiga p27) : « Au temps du Beith HaMikdach, les sacrifices rachetaient les fautes du peuple d’Israël ; aujourd’hui, chacun rachètera ses fautes avec sa table ».
De là, nous apprenons qu’une personne qui partage son repas avec un pauvre est considérée aux yeux d’Hachem comme ayant apporté un sacrifice sur l’Autel du Temple.

Dans le même sens, nous trouvons écrit dans le Traité Derekh Erets (chapitre 2) : « Les miséricordieux qui nourrissent l’affamé, désaltèrent l’assoiffé, habillent le dénudé et distribuent la Tsédaka, verront s’accomplir la parole du prophète
(Yeshaya 3 :10) : « Dis au Tsadik que cela sera bien pour lui car il goûtera le fruit de ses actes ».

Lorsque le prophète Elicha passa par la ville de Chounem, il fut invité à manger par une chounamite, et cette pratique se continua ensuite à chaque fois qu’il se trouvait dans cette ville.
Cette femme dit alors à son mari (Malakhim 2, 4 :9) : « Je sais que c’est un homme de D.ieu, sain, il nous rend visite toujours (tamid) », et elle lui prépara une chambre avec tout le nécessaire pour qu’il puisse séjourner.

De la similitude entre le mot « tamid » qui signifie en français « toujours » et le mot « tamid » employé pour désigner le korban « tamid » (sacrifice quotidien), Rabbi Yossei ben Rabbi ‘Hanina a rapporté au nom de Rabbi Eliézer ben Yaacov (Berakhot p10) :
« Celui qui invite un érudit en Torah dans sa maison, lui offre nourriture et boisson, et l’autorise à utiliser ses biens, la Torah le crédite d’un korban Tamid ».

A l’inverse Rabbi Elazar a dit (Sanhédrin p92) : « Celui qui ne permet pas à l’érudit en Torah de disposer de ses biens, ne verra jamais un signe de bénédiction car il est dit (Iyov 20 :21) :
« Il n’y a pas de reste (sarid) à ce qu’il mange, c’est pourquoi sa richesse ne connaîtra pas la réussite ».

Rachi explique qu’il s’agit d’une personne qui mange tout ce qu’il trouve sur sa table, sans rien laisser à partager avec les pauvres, une allusion aux gens de Sodom qui étaient avares de leurs biens, comme le prophète témoigne (Yehezkiel 16 :49) :
« Tu avais l’abondance du pain et la sérénité, et tu n’as pas renforcé la main du pauvre et du nécessiteux ».
Or ce même mot « sarid », nous le trouvons dans un autre verset Yoël (3 :5) : « Et parmi les survivants (seridim) que l’Eternel choisit », utilisé ici pour désigner les érudits en Torah.

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Remerciements à Rav Nathan Chapir co-directeur du séminaire Beth Ra’hel et à Batcheva Dehhan, Avigaelle Ifrah et l’équipe Myleava.fr

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