Les lois du ‘Hessed – partie 14

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 Étude sur texte

 Cette étude est dédiée à la guérison de tous les malades et en particulier de Binyamine Yéhochoua ben Maryline Myriam .
Vous pouvez aussi mentionner le nom d’un malade qui vous est cher.

 Introduction 

Cette étude est tirée du livre du ‘Hafets ‘Haim appelé Ahavat ‘Hessed.
Il s’agit là d’un écrit pour nous encourager et nous montrer l’importance de cette Mitsva qui est Ahavat ‘Hessed c’est à dire, non seulement, faire le bien autour de soi mais aussi aimer profondément cette qualité.

Texte de l’étude du jour 

Parmi toutes les Mitsvot de la Torah, celle du ‘Hessed est aussi soumise à des règles d’application que chacun d’entre nous doit connaître.
Et afin donc de les connaitre, nous allons passer en revue les lois mentionnées.

On commencera par les règles de prêt d’argent :

Il est écrit dans le livre de Chemot (22 ;24) : « Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple ». Ce verset de la torah indique qu’il y a une Mitsva de prêter de l’argent à son prochain dans le besoin.

L’homme avare transgresse ainsi la Mitsva positive de prêter à son prochain, ainsi que plusieurs interdits en refusant cette Mitsva.
En effet, il est écrit dans le Livre de Dévarim : « Garde-toi, de peur qu’il n’y est dans ton cœur une pensée perfide, te disant la 7e année est proche ».
Et le Sifri commente : « garde toi » et « de peur » sont des interdits.
C’est donc par une double interdiction que la Mitsva de prêter à un autre juif dans le besoin, nous a été ordonnée, même si l’année Chabbatique (qui annule les prêts) est proche. (Voir le dossier sur Myleava.fr)

Celui qui enfreint ce commandement est qualifié d’homme perfide selon la Torah. Et sa punition sera plus sévère s’il agit, non pas par peur d’un dommage quelconque, mais parce qu’il ne désire pas assister son prochain alors qu’il en a la possibilité.

Le refus d’accomplir un acte de ‘Hessed peut également amener parfois à transgresser un autre interdit de la Torah, relaté dans le Livre de Vayikra (19 ;18) : « Tu ne tireras pas vengeance ».
Cela signifie qu’une personne frustrée du fait que son ami ne lui ait pas accordé l’aide financière ou matérielle réclamée, ne doit pas se venger si son prochain venait à être à son tour dans le besoin, en ne lui prêtant pas en retour.

Et si cela l’amène en plus à haïr cet ami et à propager sur son compte de fausses rumeurs dans le but de lui nuire, la personne transgresse aussi l’interdit de Lachone Hara (ou motsi chèm-ra).

Comme cela est également expliqué dans le livre ‘Hafets-Haïm (dans la loi numéro 5, ainsi que dans le chapitre 9, deuxième cas, dans le commentaire du Beher Mayim Haïm) :
Si une personne accorde son aide à une autre mais accompagne son geste d’une remarque pour se glorifier vis-à-vis d’elle : « Vois-tu, je ne suis pas comme toi ! Toi, tu n’as pas voulu me prêter, mais moi je te prête », cette personne transgresse ainsi l’interdit de garder rancune, car ses paroles trahissent un réel ressentiment encore présent dans son cœur.

En toutes circonstances, l’Homme doit prêter ses biens sans réticence et sans retenue, effaçant immédiatement toute rancune qui pourrait l’animer.
Il doit réfléchir aux affaires de ce monde afin de réaliser combien elles sont vaines et futiles, et ne méritent certainement pas d’aller jusqu’à tirer vengeance ou garder rancune.

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Remerciements à Rav Nathan Chapir co-directeur du séminaire Beth Ra’hel et à Batcheva Dehhan, Avigaelle Ifrah et l’équipe Myleava.fr

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