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Étude sur texte
Cette étude est dédiée à la guérison de tous les malades et en particulier de Binyamine Yéhochoua ben Maryline Myriam . Vous pouvez aussi mentionner le nom d’un malade qui vous est cher.
Introduction
Cette étude est tirée du livre du ‘Hafets ‘Haim appelé Ahavat ‘Hessed. Il s’agit là d’un écrit pour nous encourager et nous montrer l’importance de cette Mitsva qui est Ahavat ‘Hessed c’est à dire, non seulement, faire le bien autour de soi mais aussi aimer profondément cette qualité.
Texte de l’étude du jour
Au début du Séfèr Chémot (livre de l’Exode), on rapporte que les sages- femmes, qui craignaient D.ieu laissèrent vivre les garçons, au lieu de les tuer comme le Pharaon leur avait imposé.
Ce dernier leur avait ordonné de tuer elles-mêmes tous les nouveau-nés mâles. Et, alors qu’elles auraient pu se dégager de toute responsabilité envers Hachem et envers Pharaon en abandonnant leurs fonctions, elles préférèrent contrevenir aux ordres du Roi au péril de leur propre vie de peur que d’autres sages-femmes, plus soumises qu’elles, ne les remplacent.
Rachi nous apprend que leur dévouementne s’arrêta pas là puisqu’elles procurèrent également de l’eau et des repas aux femmes affaiblies par leurs accouchements.
La Torah relate ensuite la compassion de Moché pour ses frères accablés par l’esclavage.
Le verset 11 rapporte qu’il alla parmi ses frères et vit leur lourde peine ; Rachi commente : « ses yeux et son cœur ressentaient pleinement leur affliction ».
En effet, si l’homme revêt le manteau de la compassion et de la bonté, partageant les peines de son prochain, il cherchera tout naturellement un moyen ou un autre de l’aider même dans une très faible mesure.
Plus loin, Moché frappa un égyptien pour sauver sa victime, s’opposa à des bergers qui voulaient s’attaquer aux filles de Yitro, puis puisa de l’eau pour elles et fit boire leur bétail.
Le verset 14 (chapitre 5) explique que les chefs de corvées en Égypte furent frappés et Rachi précise qu’il s’agissait des hébreux.
Certains d’entre eux ne voulaient pas faire souffrir leurs compagnons infortunés et furent donc frappés par les intendants égyptiens car ils n’avaient pas construit le quota de briques exigé. Cela leur valut plus tard le mérite de siéger au Sanhédrin, le Grand Tribunal à Jérusalem, et d’être investi dans une partie de l’Esprit Divin qui animait Moché Rabbenou.
Aussi, Yossef s’occupa d’enterrer son père Yaacov et Hachem le récompensa en ordonnant à Moché d’agir de même avec Yossef lorsque les bné israël sortiraient d’Egypte, comme il est dit: « Moché emporta les ossements de Yossef avec lui ».
Le Talmud (sota p19) rapporte également la louange que Moché Rabbénou chanta à l’Éternel après le miracle de la mer Rouge ; il s’exclama : « voici Mon D. je veux le célébrer », « zé kéli véhanvéhou ». De là, Abba Chaoul apprend (Traité Chabbat p133) « Là où Le Tout Puissant est miséricordieux et compatissant, toi aussi, sois miséricordieux et compatissant ».
En fait, « je veux le célébrer » signifie comme la contraction de « ani véhou » = « moi et lui », c’est-à-dire : « je veux être comme Lui ».
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Remerciements à Rav Nathan Chapir co-directeur du séminaire Beth Ra’hel et à Batcheva Dehhan, Avigaelle Ifrah et l’équipe Myleava.fr