Chalom HaRav,
Questions halakhiques :
- L’interdiction de faire sa téfila si on a une envie d’aller au toilette, ce din est il valable seulement pour la amida, ou bien avant même de commencer mon birkat, de monter à la Torah, de faire mes birkat hacha’har par exemple ?
- Si j’ai envie d’aller au toilettes avant mon birkat, et que je mange chez des amis, et que je rentre donc chez moi pour faire mes besoins ( et donc que je ne retourne pas chez mes amis ) , dois-je faire le birkat chez moi, apres etre sorti des toilettes, ou bien est-ce que c’est considéré comme efsek, ou esseh’ hadaat ?
Merci !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jaïs,
Voici les réponses à tes questions :
- Le Réma écrit au chapitre 192 Ora’h ‘Haïm alinéa 1 qu’une personne n’a pas le droit de prononcer des paroles de Torah tant que son corps est souillé par la présence des déchets dont il a besoin de se débarrasser.
Le Michna Beroura écrit qu’à plus forte raison il lui est interdit de réciter le keriyat chéma ou le reste des bénédictions.
Mais bédiavad, on apprend du Péri Mégadim qu’il n’a pas besoin de refaire les bénédictions et le keriyat chéma.
Quel est le niveau d’envie d’aller aux toilettes qui interdirait à une personne de prononcer des paroles de Torah ?
Le Michna Beroura écrit que s’il peut se retenir 72 minutes, il a le droit de les prononcer (excepté la Amida), mais il cite le Chaaré Téchouva qui l’interdit.
Il ajoute néanmoins que si une personne enseigne la Torah en public et qu’il a une forte envie, il peut se retenir car l’interdiction de Baal Téchaketsou (de se retenir) est dérabannan, et on peut l’autoriser pour l’honneur du public.
- D’après la halakha, tel que cela est écrit dans Ora’h ‘Haïm chapitre 184 alinéa 1, si tu as volontairement quitté l’endroit où tu as mangé le pain et où tu devais donc réciter le birkat hamazone, même si tu es dans un endroit qui est très éloigné, tu as l’obligation de revenir à l’endroit où tu as mangé le pain pour y réciter le birkat hamazone.
Bédiavad, si tu as fait le birkat hamazone à un autre endroit, tu en es acquitté.
Si le fait de revenir à l’endroit où tu as mangé te ferait manquer le birkat hamazone, c’est-à-dire que l’aliment serait déjà digéré et que tu aurais de nouveau faim, alors lékhate’hila tu feras le birkat hamazone à l’endroit éloigné de l’endroit où tu as mangé le pain.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Le Michna Beroura écrit qu’à plus forte raison il lui est interdit de réciter le keriyat chéma ou le reste des bénédictions.
Mais bédiavad, on apprend du Péri Mégadim qu’il n’a pas besoin de refaire les bénédictions et le keriyat chéma.
Quel est le niveau d’envie d’aller aux toilettes qui interdirait à une personne de prononcer des paroles de Torah ?
Le Michna Beroura écrit que s’il peut se retenir 72 minutes, il a le droit de les prononcer (excepté la Amida), mais il cite le Chaaré Téchouva qui l’interdit.
Il ajoute néanmoins que si une personne enseigne la Torah en public et qu’il a une forte envie, il peut se retenir car l’interdiction de Baal Téchaketsou (de se retenir) est dérabannan, et on peut l’autoriser pour l’honneur du public.
Bédiavad, si tu as fait le birkat hamazone à un autre endroit, tu en es acquitté.
Si le fait de revenir à l’endroit où tu as mangé te ferait manquer le birkat hamazone, c’est-à-dire que l’aliment serait déjà digéré et que tu aurais de nouveau faim, alors lékhate’hila tu feras le birkat hamazone à l’endroit éloigné de l’endroit où tu as mangé le pain.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 26290
Date de création : 2013-10-01 13:10:19
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