Lachon Hara

Etude du Jour - Numéro 77

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Il est interdit de croire le Lachone Hara dit sur une tierce personne.

Cependant, comment être sûr(e) qu’il n’y a pas,
au fond de notre cœur ou de notre esprit, des
pensées résiduelles du Lachone Hara entendu.
Il faudra alors se dire que la personne qui nous a
dit cela mentait probablement car en effet, si
elle est capable de dire du Lachone Hara, elle
peut certainement aussi mentir.

Il se peut qu’elle ait complètement inventé ces
paroles, il n’y a donc aucune bonne raison de la
croire.

De nos jours, il n’y a aucune différence si
l’information est transmise de vive voix, par
téléphone, messagerie, email, réseau social …

Motsi Chem Ra'

Un propos diffamatoire est dire une chose
négative sur quelqu’un qui est fausse, on
appelle cela du « motsi chem ra’ ».

C’est un péché extrêmement grave, c’est le seul
péché à propos duquel on a le droit de ne pas
pardonner, même après que le pécheur ait
demandé pardon 3 fois à l’offensé.

Un propos péjoratif est une chose négative dite
sur une personne que cette dernière aurait
préféré garder secret.

Elle pourra être diffamatoire si elle est
mensongère, elle sera interdite par la Torah
même si elle est vraie, on appelle cela du
lachone hara.

Il y a enfin des propos qui peuvent causer du tort
même s’ils ne sont ni diffamatoires ni péjoratifs,

mais par le fait que la personne à qui on parle
entend cela, cela cause un tort sur la personne
dont on parle.

Par exemple, un employé dit à son directeur qu’il
ne pourra pas venir demain au bureau car son
père doit subir une opération très grave, et qu’il
doit être à son chevet.

Or, voici qu’une personne, quelques jours plus
tard, raconte, lors d’une rencontre avec son
directeur, qu’elle a rencontré un de ses
employés au bord de la plage. Bien que le fait
d’être au bord de la plage ne soit pas une chose
péjorative en soi, dans ce cas il s’agit d’une chose
qui cause du tort à l’employé car le directeur
saura qu’il lui a menti.

On appelle cela « rékhilout », c’est-à-dire
colportage, et c’est aussi interdit par la Torah.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l