Lachon Hara

Etude du Jour - Numéro 7

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Se souvenir de Myriam – dans toutes les générations

« Souviens-toi de ce qu’Hachem Ton D.ieu a fait à Myriam sur le chemin, lorsque vous êtes sortis d’Egypte » (Dévarim 24,9).
Nos Sages commentent (Sifra Bé’houkotaï) : « Souviens-toi – devons-nous comprendre : dans ton cœur ?… Voici comment l’on réalise le commandement de se souvenir : en le disant avec la bouche ».
Le Rambam écrit (fin des lois concernant l’impureté liée à la lèpre) : « Souviens-toi de ce qu’Hachem Ton D.ieu a fait à Myriam sur le chemin » – cela signifie : réfléchissez à ce qui est arrivé à Myriam la prophétesse pour avoir parlé sur son frère, alors qu’elle était plus âgée que lui, que c’était elle qui l’avait élevé et s’était mise en danger pour le sauver du fleuve et qu’en outre, elle n’avait pas émis de blâme sur Moché, mais simplement commis l’erreur de le comparer aux autres prophètes ; qui plus est, lui-même ne lui tenait pas rigueur des propos tenus, puisqu’il est dit : « Et l’homme Moché était très humble » ; et pourtant, elle fut immédiatement frappée de lèpre. A plus forte raison cela sera-t-il le cas des hommes impies et bêtes qui multiplient les paroles de gloire et de grandeur… »
J’ai également trouvé un enseignement de notre maître le Ramban (fin de la Paracha Ki Tétsé), sur le verset « souviens-toi de ce qu’Hachem Ton D.ieu a fait à Myriam ».
Voici ce qu’il écrit : « Nous avons reçu l’ordre de faire connaître cet événement à nos enfants et de le raconter de génération en génération, bien qu’il aurait convenu de le cacher afin de ne pas porter de blâme sur des justes ; mais la Torah nous commande de dévoiler ce fait afin que nous soyons vigilants quant au Lachone Hara qui est une grave faute, entraînant beaucoup de mal et sur laquelle les gens trébuchent constamment ».
Il nous enseigne ainsi qu’en plus de ce que chacun personnellement doit veiller à ne pas commettre les péchés de Lachone Hara, de Rékhilout et, de manière générale, ne pas prononcer de paroles interdites, nous avons également l’obligation d’enseigner cela à nos enfants et d’expliquer de génération en génération combien ces fautes sont graves, de sorte que tous se gardent du Lachone Hara qui est un grave péché, entraînant beaucoup de mal et sur lequel les gens trébuchent constamment.
Ceci est un nouvel enseignement que nous apprenons du Ramban, dans son explication du verset « souviens-toi… ».

Quelques pierres précieuses laissées par notre maître

Il est interdit de dire du Lachone Hara, même sur un homme dont nous savons qu’il ne tiendra pas rigueur de ces propos. Nous en avons la preuve de Moché Rabbénou, qui était le plus modeste des hommes, plus humble même que les malades frappés d’ulcères, dont les membres tombent de leur corps (ainsi qu’il est rapporté dans le Sifri), et dont il est évident qu’il n’aurait pas tenu rigueur à qui l’aurait calomnié et pourtant, Myriam, sa sœur, fut punie pour avoir parlé de lui

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l