Si un individu se plaint auprès des notables
de la communauté d’un autre qui aurait mal agi
à son égard, s’ils ne constatent pas par
eux-mêmes les signes indicateurs prouvant que
sa revendication est vraie, ils n’ont pas le droit
de se fier aux propos de cet individu pour
frapper la personne visée et il leur est même
interdit de le croire.
Tant un homme qu’une femme, un proche parent
qu’une personne éloignée n’ont pas le droit de
dire du lachone hara.
Même si, en raison de l’amour qu’ils se portent,
des proches ne se vexent pas si l’on parle à leur
propos, cela demeure interdit.
Et même si son intention est de défendre avec
zèle la vérité, c’est du lachone hara même s’il
prétend qu’il est autorisé à le raconter afin de
défendre avec zèle la vérité, s’il s’est trompé,
c’est du lachone hara.
Il est interdit de dire du lachone hara sur un
homme ou sur une femme, y compris sur sa
propre épouse et sur les membres de la famille
de celle-ci en présence des membres de sa
propre famille. L’inverse également est défendu
Il est également interdit de dire du lachone hara
sur un enfant en bas âge, si cela risque de lui
causer du tort ou de la peine comme par exemple
un orphelin qui grandit dans une maison
étrangère, s’il médit sur cet enfant, il se peut
qu’ils ne voudront plus l’accueillir, etc.
Si son intention est constructive, à des fins
éducatives, et qu’il est clair à ses yeux que la
chose est vraie, c’est permis.
Cependant, il devra s’assurer qu’un bénéfice
résultera de ses propos et qu’il ne causera pas de
tort, comme c’est souvent le cas.