Il est permis de dénigrer une personne qui
commet régulièrement un péché dont tous
connaissent la gravité, que cette personne soit
présente ou pas, si les conditions suivantes sont
remplies :
il faut avoir vu la chose de ses propres yeux.
la personne visée doit être parfaitement
consciente qu’il s’agit d’un péché.
il ne faut pas exagérer les faits.
il ne faut pas flatter la personne visée en sa
présence et la dénigrer en son absence.
S’il s’agit d’une personne qui a totalement rejeté le
joug de la Torah, c’est tout le temps permis.
Il est permis de dénigrer une personne qui n’obéit
pas à une injonction du tribunal rabbinique sans
excuse valable.
Si elle a une excuse dont on doute de la véracité, il
est interdit de la dénigrer.
S’il voit chez son prochain des traits de
caractère négatifs comme l’orgueil ou la colère, il
n’est pas autorisé à le raconter
En effet, bien qu’il soit interdit de se conduire de la
sorte, la majorité des gens pensent qu’il s’agit
seulement d’une bonne conduite et celui qui les
transgresse n’est pas considéré comme un impie.
Cependant, il est permis et c’est même un
commandement de parler à ses enfants ou à ses
élèves de ces gens qui ont des traits de caractère
négatifs ou qui négligent l’étude de la Torah, afin
qu’ils s’éloignent d’eux et n’apprennent pas de leurs
actions.
S’il veut se repentir du péché de lachone hara, il agira
comme suit. Si ses auditeurs ne l’ont pas cru et qu’il
n’a pas nui ni vexé son prochain, il devra regretter,
avouer ses fautes (vidouî) et s’engager à ne plus
réitérer. Mais s’il a nui à son prochain, il doit lui
demander pardon, même dans le cas où son
prochain ne sait pas qu’il a parlé contre lui.