Lachon Hara

Etude du Jour - Numéro 54

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Dénigrer une personne qui commet réguilèrement une faute

Il est permis de dénigrer une personne qui commet régulièrement un péché dont tous connaissent la gravité, que cette personne soit présente ou pas, si les conditions suivantes sont remplies : il faut avoir vu la chose de ses propres yeux. la personne visée doit être parfaitement consciente qu’il s’agit d’un péché. il ne faut pas exagérer les faits. il ne faut pas flatter la personne visée en sa présence et la dénigrer en son absence. S’il s’agit d’une personne qui a totalement rejeté le joug de la Torah, c’est tout le temps permis. Il est permis de dénigrer une personne qui n’obéit pas à une injonction du tribunal rabbinique sans excuse valable. Si elle a une excuse dont on doute de la véracité, il est interdit de la dénigrer.

Les mauvais traits de caractère

S’il voit chez son prochain des traits de caractère négatifs comme l’orgueil ou la colère, il n’est pas autorisé à le raconter En effet, bien qu’il soit interdit de se conduire de la sorte, la majorité des gens pensent qu’il s’agit seulement d’une bonne conduite et celui qui les transgresse n’est pas considéré comme un impie. Cependant, il est permis et c’est même un commandement de parler à ses enfants ou à ses élèves de ces gens qui ont des traits de caractère négatifs ou qui négligent l’étude de la Torah, afin qu’ils s’éloignent d’eux et n’apprennent pas de leurs actions. S’il veut se repentir du péché de lachone hara, il agira comme suit. Si ses auditeurs ne l’ont pas cru et qu’il n’a pas nui ni vexé son prochain, il devra regretter, avouer ses fautes (vidouî) et s’engager à ne plus réitérer. Mais s’il a nui à son prochain, il doit lui demander pardon, même dans le cas où son prochain ne sait pas qu’il a parlé contre lui.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l