Même s’il entend de la Rékhilout de son ami
qu’il considère fiable comme deux témoins, il n’est
pas autorisé à y croire
Mais si ce sera pertinent dans l’avenir, il aura le droit
d’y croire mais il ne pourra pas raconter les faits à
d’autres, ni nuire à la personne en question.
Cela n’est valable que lorsque celui qui raconte est
tout le temps fiable à ses yeux comme deux témoins.
De nos jours, il n’existe pas de personne qui soit
fiable aux yeux de son prochain comme deux
témoins.
C’est pourquoi, il est interdit de croire au lachon hara
ou à la Rékhilout, rapportés dans un but constructif,
même s’ils sont prononcés par un parent ou un
conjoint. Il est seulement permis de se méfier.
Il est interdit d’accepter de la Rékhilout même si
le locuteur raconte les faits en toute innocence.S’il entend de la Rékhilout et qu’il constate des
« signes indicateurs » prouvant la véracité des faits, il
a le droit d’y croire aux conditions suivantes :
Il n’est pas possible de juger favorablement.
Le signe est parfaitement clair.
Il a vu de ses propres yeux ces signes indicateurs.
Cela lui servira dans l’avenir car autrement, il
n’aurait pas du tout le droit d’écouter.
Il croira seulement dans son cœur mais ne
racontera pas les faits à d’autres ni ne fera de mal
à la personne en question.
S’il a subi un préjudice dans son travail à cause d’une
dénonciation et que des signes indicateurs viennent
accuser une certaine personne, il lui est interdit de la
dénoncer à son tour.
Mais cela est permis si :
Il bénéficiera du fait que la personne en question
cessera de calomnier sur lui.
Il n’y a pas d’autre moyen de l’empêcher de
calomnier.
Il a constaté par lui-même qu’il l’a dénoncé. Les
signes indicateurs ne suffisent pas et il devra
encore moins compter sur d’autres à ce propos.